mercredi 31 août 2016

Et tu me. IV/VII.


IV

Planche posée, un effort sans suite, je tourne et je me noie, et je songe encore, tout est dans l’avenir, j’ignore, je n’imagine pas une image et plus, une autre. 

Tout doit tenir et tout vient du futur, du néant, des suites et de la logique.

Tenue ferme et bien serrée, je t’appelle, rends-moi, rends-moi, du temps et des histoires et la vérité sûre et la beauté sans taches, je suis, je viens, je songe et je commence. 

22 Août 2015.

mardi 30 août 2016

Et tu me. III/VII.


III

Encore, au pied du plus souverain, une pantoufle, et de verre et de cuir, matière personnelle et front couvert de sel, je t’appelle et j’implore, un grand et beau chant. 

Et tout ensemble du jour aux carreaux et des mains grandes, pleines, je me suis égaré, j’ai couru et tu sautes. 

D’une pierre à l’autre, et tout te cherche, et tout est à ta trace, bien déposé, mal relevé, des clous tenus et joints.  

22 Août 2015.

lundi 29 août 2016

Et tu me. II/VII.


II

Le rêve et la quête, des accidents nombreux et graves, tout est profond et pesant, les mains, les pieds, les bras, pour enlacer. 

La bouche est grande et bien ouverte, une saison de poison, vide, de roc penché, tout tombe et tout chancelle. 

La main, le pied, les bagues aux doigts, tout est jeté, tout est permis, je te prends, je te laisse et tout encore, bien uni au ciel et aux étoiles, je scintille et tu brilles et tu te rends. 

22 Août 2015.

dimanche 28 août 2016

Et tu me. I/VII.



I

Sans y penser, entendre dire, et tout comprendre, le mal relevé, le bien déposé, et tout, un lien pour unir et combler. 

Des notes trop perchées, des caves, des greniers, le plus grand des commentaires, un mot plus un, plus un, plus un, une armée, une figure pour la saison et pour l’année, tout à tenir, tout à vouloir.

Une lame au mur, une arme pour les embuscades, et tout en cachette, et tout en reconnaissance, des sanglots, des histoires tout en long, tout en train, un tas, une impossible chose.  

22 Août 2015.

samedi 27 août 2016

Refendre et répartir et couler l’or sur l’eau

Refendre et répartir et couler l’or sur l’eau. Le jour est en avance, les oiseaux mordent le bois. Sur la peau, les coups, sont lisibles. Une lueur bleue reflète dans l’œil les ombres et les nuits. Le vent éveille et réjouit.


Il est à retenir et graver sur l’or pur, ce calme gonfle les narines et adoucit un cœur trop chargé. Les enfants ont grandi, les corps sont de poils et raideurs, cambrés. Les tout petits dormaient sous la toile et rêvaient de sirènes et de loups assoiffés. Une rondeur de muscle, un défi de corail, lèvent sous le plus noir des yeux. Le vent éveille l’âme et réjouit le cœur, la peau frémit sous ce souffle. 

5 Août 2006.

vendredi 26 août 2016

Il faut recommencer.

Il faut conjurer la peine, les hommes sont aux chantiers, le soleil est au plus haut sur les cordes et les doigts, les cailloux passent et se détachent de la paroi, ils sont aux chantiers et percent les mystères, le vent souffle tout droit et le livre est ouvert, en haut, en bas, ils se questionnent, faut-il lire une page de plus ou retourner à l’amour qui dit tout, qui peut tout, qui fait tout, qui est tout. Les mains claquent la peau.

Les gémissements sont tendus et le feu les dévore, ils ont agrandi l’image et au coin du jour leur nuit transperce le silence. Ils ont sorti la langue et lentement la chair les doigts pincent, la peau est noircie sous les yeux. La musique claque, ils sont exposés sur le fil et offrent leurs saveurs, ils sont abolis et perdent des gouttes de rosée, des filaments de rêve, leur poudre est au cercueil, le lit les rachète.

Leurs yeux tournent sur l’eau, elle file de leur bouche, ils sont mangés d’amour et d’abandon et leur livre résonne de cymbales : il est un airain noir qui bouscule la peau et force d’un air vif la certitude. Il est une maison qui chante les eaux vives, vive l’amour et la déraison, et charmés par les gestes et bercés par les parfums, ils se composent un état de fatigue, un relâchement pour entendre percer le combat.

L’assaut est achevé, les muscles tirent, ils ont grandi, et changé de raison, leur ciel est en partance, le froid souffle sur les murailles, le tambour est en transe, dans le jour, les yeux cillent sur le grain à peine chaud, à peine sec et toujours parfumé. Ils se claquent pour rire et comptent une clé, un grain de beauté pour eux seul, une once de sagesse, ils en oublieront bien les ombres tenues de deux doigts.

Ils sont simplement heureux et recommencent et recommenceront, en priant le ciel même d’éloigner pour toujours la faiblesse et l’ennui, la lassitude est encore dans le panier, sous le couvercle en osier ou se traînent les pelotes, ils vont en demander et obtenir plus de cercles de cailloux où consumer le dernier soupir, les dernières semailles. Ils sont grands et tendus et bercent leurs nuits de carême.

C’est un chantier au soleil, une épreuve, une histoire pour aimer jusqu’au bout et beaucoup plus loin que la fin, il faut inventer un parterre, un orchestre, une claque infinie sur la peau, sur le cœur les frissons sont noyés. Encore plus loin, encore plus loin, plus haut, plus fort, ils sont à genou et consolent leurs yeux de perdus, de battus. Les sorciers sont cernés, ils inventent l’eau vive, elle coule sur leurs doigts.
 
Ils sont sereins et ancrés au cœur de la joie.

23 Août 2006.

jeudi 25 août 2016

Tout à. V/V (Premier voyage.)


V

Sur le devant, en avance, tout à reprendre, la montée, tout à, comprendre, raison, voyage, bien posé, le commencement.

Le grand chagrin, la vie sans fin, tout à, commencer, un couvercle ouvert, quand, tout à, commencer, la rampe douce, les draps froissés, et sans fin, un oiseau chante.

Un jour il y eut le grand chagrin, mot posé et qui instaure, et le grand commencement, mot posé et qui instaure, il y eut, un grand chagrin et il y a toujours un commencement, tout à, commencer tout à, recommencer et le temps reste suspendu.  
                                                                             
21 Août 2015.

mercredi 24 août 2016

Tout à. IV/V (Premier voyage.)


IV

Tout à, posséder, le poids du diable, le souvenir en place, la vie vécue, le bien, en force, en démesure. 

Temps suspendu, armoire pleine, maison lavée, il faut, tout à, commencer, quelle aventure, tout à, saisir, le pardon, les grands mots, une solution, une raison. 

Sans fin, cœur ouvragé, dentelle et précision, le jour, l’heure, le moment et l’aiguille, il dit le temps du tremblement, le temps de l’oiseau il chante et, et, passe, il est l’heure, la lumière est sur cette table, tout à, laver, le soleil est peigné à ta figure.

21 Août 2015.

mardi 23 août 2016

Tout à. III/V (Premier voyage.)


III

Le temps reste suspendu, plus de peur, poids est levé, le couvercle repose, dans l’escalier la rampe est douce, dans la vie le ciel est ouvert. 

Tout à, poser, tout à, pencher, sur le devant on commence et quand il a commencé, il recommence, en forme, en escalier la rampe est douce. 

La pente, la montée au pont, il recommence, la vie, l’éternité des fleurs, des cailloux, des draps froissés, des cris. 

21 Août 2015.

lundi 22 août 2016

Tout à. II/V (Premier voyage.)


II

Sur le papier, écrivons en évidences : l’air, je respire, les pieds sont sur la terre, une fois encore, l’herbe est verte, les cailloux roulent sous le pied. 

Il reste un terme à honorer, fermement, oh, je ne sais plus écrire, invisible, les mots, les pieds, le poids, les sentiments, à craindre, un signe nous engage. 

Un pied posé au travers du lit, et commencerait, un jour il y eut, le grand chagrin, mot posé qui instaure, le grand commencement, il y eut un grand chagrin, il y a toujours un, tout commence.  

21 Août 2015.

dimanche 21 août 2016

Tout à. I/V (Premier voyage.)

I


Tout à, ramasser, refaire, tout à, resserrer, tout à, remplir, tout à, comprendre, la marche, le pied, le pied : la plante sur le sol. 


Un avenir en raisons et signatures, en contrats, je m’engage, je me tiens, ferme, contrat, terme, je te cherche. 


Tout à, conquérir, alliance, allégeance, j’en suis encore à un premier voyage, ferme résolution, je te tiens et tout te veux et te recherche et te concentre et toi et tien et tout te veux.   

21 Août 2015.

samedi 20 août 2016

Sur les cendres.

I

Bouillant, éclate et tords-toi sur le banc, infiniment, sans traces, pieds nus, une boucle, un cerceau, au vent ébloui, une urne et un remord.


II


On doit, on pense, on va, et tout encore sur le chemin, pieds nus et boucles serrées, on donne, on entend, vent ébloui et souvenir.


III


Furieusement, on invente, on retourne, du tout au tout, et sens inverse, éclaté et tordu, bouclé, cerclé, le vent souffle sur les cendres.


30 Mai 2016.

jeudi 18 août 2016

Pays sans odeurs. VII/VII


VII

On est revenu, je te tiens, tu dis tout et le contraire, sans écriture, les doigts au flanc sur un chemin de fleurs.

Tu portes les draps, le toit fait la différence, maison partagée, paroles pour le cœur, le bien est contenu, cœur neuf du monde, tout respire. 

Tu cherches, tu écouterais et tout tremblerait, pays tordu, jour ramassé, à finir, un pays sans odeurs, jour tordu, pays ramassé, une espérance : champ levé de brises folles.

21 Août 2015.                            

mercredi 17 août 2016

Pays sans odeurs. VI/VII


VI

Erreurs oubliées, temps suspendu, chose due, le toit fait le partage, il remplit un coffre d’eau. 

Toi, tu cherches, tu cherches, les ardoises aux murs, tout est rempli, monde sans écriture, pays sans odeurs.

Image, monde, sans odeurs et tremblant et parfait, tu tiens et je respire, tout est tendu, tout reprends, tu fais un cœur en voyage, au-devant, au retour on partage. 

21 Août 2015.

mardi 16 août 2016

Pays sans odeurs. V/VII

V

Surprendre, commencer, tout est devant, tout en place, la confusion, le monde sans odeur, la vie tenue en garde. 

Fardeau et branches basses, la vie reprend dans ce refuge, les yeux ouverts et le cœur neuf, et neuf tu tiens et tout tu tires, un fil, un fil et d’or.

Image, monde sans odeurs et tremblant et parfait, tu tiens, tu viens et je respire, tout est tendu, tout reprends, tu te fais un cœur en voyage, au-devant, au retour, en partage. 

21 Août 2015.

lundi 15 août 2016

Pays sans odeurs. IV/VII


IV

Tout est devant la porte, draps, plats, pain recuit, et l’évidence : ces pauvres gens vont au trésor, à la ramasse du chant des oiseaux.

Herbes fines et ronces mûres, figues serrées, rondes et blanches, tout bleuit et tout se penche.

Pays sans odeur, chiens harnachés, des enfants disent : ils peinent, ils peinent, en haut, soleil saisi, cœur embrassé, ils peinent, peinent, un monde sans odeurs, ils cherchent un trésor, d’or, d’images et de regards. 

21 Août 2015.     

dimanche 14 août 2016

Pays sans odeurs. III/VII


III

Jour ramassé, des  heures de tour et de garde, pays rompu et sans odeurs, du tremblement on en cherche et on en cherche. 

Trésor, des cailloux d’or et d’images, du renouveau, été infini et peur au ventre. 

Envolez-vous, envolez-vous oiseaux sans famille, pays sans odeur, de l’or sous les branches, sans contour, sans raison, tout penche sur le temps, tout se tient. 

21 Août 2015.

samedi 13 août 2016

Pays sans odeurs. II/VII


II

Et, et, je t’écouterais, je te sentirais, au bord de la route un soulier défait, et le cœur brisé sur le côté, les doigts au flanc, tout palpite sur le devant.

Du raisin, et bien aigre, et bien tout encore à l’avenant. 

Au terme du contrat, des histoires d’amour et de partage, pays sans odeur, on en hérite, on en revient et tout tremble au chemin, les fleurs, bruyères, pays tordu. 

21 Août 2015.           

vendredi 12 août 2016

Pays sans odeurs. I/VII



I

On est revenu, pays sans odeurs, sans traces, sans tremblements, sans écritures et sans semences, une trahison, tout est troublé, les paysages. 

Les erreurs oubliées, ô, temps suspendu, chose due, le toit fait le partage, remplit un coffre de l’eau, pure certitude. 

Toi, tu cherches, tu cherches, tu contribues, la loi est faite, les ardoises aux murs, tout est rempli d’un monde sans écriture, d’un pays sans odeurs. 

21 Août 2015.