mardi 28 février 2017

Tout ce tout, encore. 1/10

Et pose tout, ici tu te soumets, où est l’émerveillement, où sont les cris de joie, tristesse et balbutiements, nous sommes toujours dans la terre, humiliation et transparence, je te cherche et je te vois, où est la légère brise, au vent, au vent léger, je te cherche et tu déçois, et tout ce tout pour rompre.

31 Juillet 2016.

lundi 27 février 2017

Le diable a visité.



Oh, comme le diable en visite, il passe et tu t’absentes, cœur volé, genou plié, effort et conscience dans la nuit profonde, sur le flanc et dans le sable, je te vois et j’entends, je tiens et tu fermes, je te tiens et tu te fermes, diable en visite, sommeil venu et rire déployé, tout ici plonge et recommence.
 
Genou plié, peur à la volée, on entend et on espère, une évidence, démon caché, tout à la montagne pour y entendre le sermon, le sermon, heureux les heureux et pauvres pauvres, esprit tordu et tête pleine, tout au ciel s’immobilise, le temps souffle, tout suspendu et raisons tout au bout du cœur.


Souffle perdu et poitrine creuse, yeux tracés, joues fermées et chevelure ravagée, tout tenu, tout tendu, tout donné du plus haut vers la dérive, mains posées, cœur enfoncé, je te chante et je crie au loin, au loin, à la face et tout à la force, je crie et chante, où est le sens, sont-ils tout en présence. 


Tout en volonté, diable en visite et cœur ensanglanté, il passe et tu es absent, tout lavé, tout semé, tout perdu, et la jambe et le pied, tout au bout des étincelles, je te tiens et je vois, cœur déplacé, on se souvient et tout ici est une habitude, la joie et le malheur, les yeux ouverts, corps perdu et abandonné.


Temps tout en abrègement, tout serré, tenu près et bien, du tout au tout, du tiers au quart, en évidence, en évidence, le temps s’envole, je te vois, je te veux, tu soutiens pilier une église bien modeste, diable en visite et cœur léger, je te suis et tu me regardes, tout au tout est  soutien et avènement. 


Clôture, je gagne et je suis seul et seul celui qui avance et qui tient, diable en visite et pied serré, cœur oublié, je regarde et tu te tiens, fenêtre obscure, pied serré et joue creuse, du bien, de l’avance et une chose encore, oh comme tout ce tout tient, et tout encore te retient, je te donne et tu me reprends.


J’entends et je tourne, figure dévastée, cœur permis et corps pesant tout est dévasté, tout est composé, toute conquête est tenue, soleil ployé, cœur ému, je cercle et tu contiens, une fosse et un sanglot, silence retrouvé, diable en visite, tu portes un lot de mépris, et de peur à oublier, un soleil rentré.



Côtes tenues, je suis, je suis, j’en suis encore, encore, tout étourdi et rendu au grand âge, le diable a visité et je crie et j’implore, où sont les souvenirs, où sont les choses tues, je te chante et je crie au loin, au loin à la face et à la force, je te retiens et je te vois, diable en visite, soleil fermé tout est tenu.


Oh, maintenant est près le sacrifice. 



30 Juillet 2016.

dimanche 26 février 2017

Et il faut encore croire.



Coup pour coup, tout ensemble, les vagues, la mer, les doigts, les jambes, tout tombe et je tourne, je reviens, loin, encore, je, sans œil et sans servir, je bascule, tout tremble, le vide est préférable, je descends encore, je termine une vie, et plus rien sur les épaules, la peur, des espoirs, plus rien, sans.
 
Le froid, les regards vides, tout est perdu, et tout au ciel succombe, il y a dans ce coin une odeur de menthe et de roses, souvenirs fanés déjà, tout est perdu, un regard vide, et personne ne voit au monde, je suis vide, je tourne sans espérances, du rien, de la ferveur et des éclats, les voix portent loin.

Des aventures et des pleurs retenus, je suis assis, cherche, je cherche, je, cœur terni, des preuves et du repos, encore, encore, des planches au sol, tout est plombé, comme un cercueil qui tombe, rouge, rouge et froissé, je te cherche et je reviens, tu finiras au loin, tu seras sans poids, sans armes, sans.

Sans bannières, tous jaloux et perdus, tu te retrouves à dompter le mépris, ils sont au bord du toit, ils tournent sans raison, et, je te donne, du sang sans espérance, pour conter encore le discours long les voix reviennent, ils sont, à peine éclos, ils sont fermés les yeux éblouis à la ferveur et aux éclats. 

Le cœur en cendres, ô blessure, ô regret, je te veux et je te donne, pays perdu, espoir démesuré, je te vois, je te donne, tu restes ici et tout du cœur me vient, les voix, les rires, les chansons, cœurs effrayés et visages sans rides, regard vide et angoisse folle, je te reviens, et tout ici me donne :les roses. 

Sur la bouche et sur les doigts des roses effeuillées, des épines sanglantes, je te vois, je te donne et tu me tournes aussi et tu tiens et tu chantes, un rameau, une courroie, tout au ciel te sangle, tenu au mât, posé et rincé sur le pont, tu es en partance et tu charges, un bateau, un rameau, une courroie.

Épaules, tout au ciel les sangle, tu portes aux épaules la raison et le choix, le sacrifice, et l’espérance, un cran, un couteau et une toile pour sépulture, tu tournes et tout se tait, oiseaux et troupeaux, une habitude, un serment, je tourne, je tourne et plus rien ne donne, tout au fond, des grains blessés, perdus.

Blessures ouvertes, pas perdus, espoirs emmêlés, je cherche et j’appelle, et tout ensemble, les vagues, la mer, les doigts et les jambes tout tombe et je tourne et je reviens, tu finiras au loin, tu seras sans poids, sans armes, sans bannières, tous jaloux et perdus, tu te retrouves, pour compter et   tenir. 

Un doigt ferme, une main pleine, je chante et je tiens et je désespère, où êtes-vous, où sont-ils donc, ceux qui enchantaient et comme un cercueil qui tombe, lourd madrier, toit éclaté, charpente, vermine tu ronges, je te cherche et je te vois, ensanglanté, perdu, cœur outragé que rien ne voit, perdu.

Ils sont aveuglés et aveuglément ils se retournent, ils n’auront plus ni doigts, ni jambes, un destin de roses mortes, une charpente effondrée et il faut encore croire. 

24 Juillet 2016.

samedi 25 février 2017

Chanson d’ennui et de mépris.



Et chargé de mépris, suffoquant, en secousses, tu grandis, tout autour est mort, mourant, et tu es sur le bord, en conséquence, mépris frappé, cœurs oubliés, et tendus, et venus, et ce regard nous glace, l’affrontement est certain, alors à commencer et à se dire et à fuir, non, ce n’est pas, non, d’effroi. 
 
Ce n’est pas, déjà, la nuit en échos, il faut, il faut supporter le mépris et accepter aussi d’être et las et terne, tout rêvant déjà d’étoiles, de boue et de marbre, et à commencer toujours, surtout sans atteindre, sans entendre, sans trembler, et des hymnes pour la gloire et des murmures, pour le pardon.

Il faut aussi frotter de son front la terre et le sable, pierres qui taillent et peau ouverte, je pleure et je m’enchante au paradis de l’humiliation, je te supporte et je t’attends, goutte de sang, larme salée, nous sommes en écho, tout tourne sans cesse, laissez-moi, laissez-moi, il y a encore à vaincre. 

Un pas de plus, un pas pour rendre gorge, pour souffler, sur ce terrain il y a de l’incertitude, je te vois, tu me fuis et je suis encore et au voyage et au serment, tout tourne, tout donne, pour dire encore : viens dans ce lointain, tourne-toi vers les autres rivages, envisage et recommence, tu croises ton destin. 

Chaque jour tu files le fil de ta vie, tout tourne au plus court, tout tient dans la main droite et la main gauche ignore et le temps et le sens des images, tu reviens et je cherche et je suis submergé de haine et de mépris et il faut brûler la part qui est mienne et tailler et polir pour en faire la trace vers la gloire.

Vers le repos, enfin, vers les sens ravagés, ici, plus rien n’est admirable, tu cours sans cesser vers la vérité et tout au ciel, au dépôt, au remord, tu chantes une chanson ou fausse ou aveugle ou perdue ou sans fin, des yeux écartés, des mains qui serrent et des doigts qui s’accrochent voyageur seul, perdu. 

De cœur et d’ombre, parti pour toujours et reconnu enfin, tu te donnes un avenir et tu files le fil de ton histoire, la trame, la navette au ciel même, et tu traces et délaces et sur ton front défile le sacrifice, tu es venu et tout ici te méprise, tu es harassé, tu repars, enfermé, indécis, au jour tu donnes la main.
 
Pardonne, crache encore et vole vers l’oubli, il est certain, il est remarquable le destin bascule sur des regards, il faut savoir où est la force, il faut entendre et voler au secours, écho, la nuit est noire et le matin tremblant, je te donne des yeux, je te donne du cœur et grandi et mordu, sans force autre. 

Ta faiblesse, le rocher, l’écueil terrible où rendre hommage au vainqueur.

25 Juillet 2016.