dimanche 30 avril 2017

Visitons les saisons prochaines. 2


"Clorinde" une guerrière est l'alliée des musulmans, le chevalier chrétien "Tancrède" est amoureux d'elle. 

Pendant une bataille, elle est tuée par erreur par "Tancrède", elle se convertit au christianisme avant de mourir. 

Le personnage de "Clorinde" est inspiré en partie par "Camille" de " l'Enéïde"  de "Virgile" et par "Bradamante" de "Roland furieux" de "l'Arioste". Les origines caucasiennes, les parents africains de "Clorinde", sont inspirés de "Chariclée", personnage principal du roman grec "Théagène et Chariclée" d' "Héliodore d'Hémèse". 


Visitons les saisons prochaines. 1



Maria-Dolores, Jean-Jacques, visitons les jours à venir.

1° Mai, 7 Mai, 8 Mai ...




Pour l'avenir, nous nous débrouillerons !

Et, on y est. 4/8

course longue, perdue, on abandonne la folie, tout chante la raison, on se doit, on se donne, dette, don, tout aussi calmement posé sur l’herbe sèche, un temps pour les cailloux, tout roulait sous le pied, un temps pour les gouttes d’eau éternellement suspendues, un temps pour les jardins, coupe, recoupe,  

03 Août 2016.

samedi 29 avril 2017

Et, on y est. 3/8

donne la main, tend le pied, renouvelle, recommence, franchit enfin les obstacles, tout reposé, tout délacé dans l’herbe, dans les fleurs, vive montagne, grandes couleurs, je te tiens, je te vise, je te vois, en tout encore, je dépose aux flancs les présents pour le plus grand des enfants, ciel, 

03 Août 2016.

vendredi 28 avril 2017

Et, on y est. 2/8

du fond des temps, du fonds des eaux, temps en espace, tout est mêlé, ce monde, tout ensemble, plus rien n’est épars, je te vois, je te veux, je te donne ainsi une menace, cet ensemble, tout ce tout au ciel recommencé, aux champs nettoyés, tours de force, tout ce tout tranquillement posé, donne, 

03 Août 2016.

jeudi 27 avril 2017

Et, on y est. 1/8



Sur ce front, sur cette terre, dans les pierres du chemin tout roule sous le pied, au point tout est rompu, les sentiments en éclat, on y est définitivement, au calme, au repos, le monde est animal, on y va, on y vient, ensemble tout respire, le calme, la vue lointaine, en tout ce qui remonte, 

03 Août 2016.

mercredi 26 avril 2017

Exil, le retour. III 9/9

En croix, chantent les oiseaux, volent aussi plus proches les insectes, au-devant tout rassemble, les enfants, pères et mères, tout est mourant, et tout, ce tout aussi résiste.

03 Août 2016.

mardi 25 avril 2017

Exil, le retour. III 8/9

Cœurs abandonnés, de cailloux, ici, ici, tout ce tout se visite, je vois la main, je sens la peau, tout, de tout ce tout, je sens, terrible le monde en agonie, enfant mourant, corps perdu, tu, en toi, tout à l’abandon, tout perdu dans l’eau, en second, en trace, en plumes, en étamines, en trimestre, en années.

03 Août 2016.

lundi 24 avril 2017

Exil, le retour. III 7/9

Tout, tant, sans sève, tombe tout cela sur l’herbe, un jour d’été, chaque mort est en visite, l’errante hirondelle, l’eau dormante des marais, quelqu’un est mort ici, ensemble nous tirerons le corps, été sans raison, sans trembler je parle, je chante, retour, retour, l’exil fut long et triste, parsemé.

03 Août 2016.

dimanche 23 avril 2017

Exil, le retour. III 6/9

Ils flottent, avancent, suivent, cœurs épouvantés, drame au soir, rires dans le jour, au lointain des plumes, toutes proches des étamines, fleurs dépouillées, sang répandu, sec, au soleil les insectes proches, en rubans, tout vole, tout vole, en couleurs, en bandeau, pensées des morts, voilà les feuilles.

03 Août 2016.

samedi 22 avril 2017

Exil, le retour. III 5/9

Cœurs enrubannés, le plus grand, le plus lourd, un bouquet, le poids des étamines, pétales insupportables, de parfums et couleurs les yeux couronnent, oiseaux perdus au loin, si loin, becs serrés, cœurs meurtris, posés sur l’eau, sur l’herbe, la terre et les airs, tout est parfum, tout est possible.

03 Août 2016.

vendredi 21 avril 2017

Xavier.


L'ANE ET LE GENDARME
Paroles et Musique: Charles Trenet
© - Raoul Breton - 1955

 Sur les bords de l'étang bleu,
Il y avait un âne.
Sur les bords de l'étang bleu,
Il y avait un âne... bleu
Et cet âne-là rêvait
Qu'il était gendarme,
Et cet âne-là rêvait
Qu'il était gendarme... à pied.

Sur les bords de l'étang bleu,
Y avait un gendarme.
Sur les bords de l'étang bleu,
Y avait un gendarme... bleu
Et ce gendarme rêvait
Qu'il était un âne,
Et ce gendarme rêvait
Qu'il était un âne laid.

Subtil était l'air si doux,
La brise câline.
Subtil était l'air si doux
Qu'on pouvait s'attendre à tout.
C'est alors que vint à passer

Un peu malicieuse
C'est alors que vint à passer
Une fée un peu pressée
Qui, d'un coup de baguette, changea
Le gendarme en âne,
Qui, d'un coup de baguette, changea
Le gendarme en âne gras
Et de l'âne, tout simplement,
Elle fit un gendarme,
Si vite que personne, vraiment,
Ne s'aperçut du changement.

Moi-même, je n'en eus rien su
Si la fée joyeuse
Ne vint, en riant aux éclats,
Me conter cette affaire-là.
A présent, dans le pays,
Quand je vois le gendarme,
A présent, dans le pays,
Je suis bien heureux pour lui.

Au lieu de manger du son,
Il aide la justice.
Au lieu de manger du son,
Il pourchasse les larrons.
Quant à l'âne dans son pré,
Ben, faut qu'j'y réfléchisse.
Quant à plaindre l'âne dans son pré,
Faudra que j'aille voir ça de plus près.



Exil, le retour. III 4/9

Un peuple en avalanche, en tas, en rien, en tout ils avancent, en pas, le père porte et succombe, il portait tout, ce tout ensemble, dessous il succombe, temps percé, poids des hanches aux épaules, aux hanches, en farandole les souvenirs, tout est pesant, attaché, la nuit, les jours, pères accablés. 

03 Août 2016.

jeudi 20 avril 2017

Exil, le retour. III 3/9

Oiseaux lointains, insectes proches, souffle au ciel bleu, tu descends et succombes aux souvenirs, ils étaient deux, ils étaient cent, ensemble grands de cœur, sous les voutes, sous les étages, sous le soleil, sous le poids des choses, cœurs harassés du poids du monde, rires en écho, des enfants.

03 Août 2016.

mercredi 19 avril 2017

Exil, le retour. III 2/9

Le rire et les herbes, les oiseaux au loin, les insectes plus proche, tout, ensemble à la courbure, je vais aux oiseaux, aux fleurs, plumes, étamines, tout au loin  est posé, la vie est pleine de menaces, de bruits, ensemble nous y sommes, en second, à la trace, aux oiseaux, aux étamines, fleurs posées.

03 Août 2016.

mardi 18 avril 2017

Exil, le retour. III 1/9

En second, en traces, en plumes, en étamines, en trimestres, en années, en croix, sur ce front, sur cette clarté, on ouvre des fontaines de rires et d’herbes, en cascade, tout est rempli, en mesures de grains, des cailloux, branches et feuilles, le tout mêlé, tout descend, et du large, temps aux éclats.

 03 Août 2016.

lundi 17 avril 2017

Exil, le retour. II 10/10

Au plus haut, vers le plus haut, tout tressaillant et conquis, la vérité est en apparence dans le vert étalé et les orgues qui résonnent, tout mâche et recommence, troupeau perdu, grand et petit et au ciel, au ciel surtout il y a tout, tout qui nargue et interroge, temps tremblé, cœur défaillant, joie et repos. 

Et au repos, les peurs enfin envolées.

01 Août 2016.

dimanche 16 avril 2017

A tous, comme un matin de Pâques.



Si no me has de querer
¿ A qué tanto me consientes ?
Mátame ya de una vez.
Porque yo te perdono la muerte
que ya no quiero padecer.


Si preguntan por quien doblan
del convento las campanas.
Dile que doblando están
a mi muerta esperanza.




Y tirititran pour la joie, suerte amigos.

Exil, le retour. II 9/10

Au ciel saccagent-ils, et tout, le présent et le futur, enfants déjà vieux, leur âge est certain, les fleurs sont à prendre et à perdre, pour toujours que ne reste rien, ni dents, ni cœurs, ni drame, ni sacrifice, le couteau dans la plaie, le temps et la chaleur, ombre douce, ombre chère, je vais et je viens et je pense. 

01 Août 2016.

samedi 15 avril 2017

Exil, le retour. II 8/10

Tout est dans l’avenir, on a le temps, les heures sont courtes, tu es enfin debout et tu chantes pour eux, ils sont en y pensant et loin et pauvres et tout de misère accablés, les vieux, les faibles, les sans esprit, tout au retour ils pensent à leur âge et désirent crème et miel, au fond, au fond ils décident.  

01 Août 2016.

vendredi 14 avril 2017

Exil, le retour. II 7/10

Il frappe et dépose une main, un caillou et chante l’avenir, crème et miel, animaux, puissants et sauvages, presque tout ici est à voir, venus d’Égypte ou de Syrie, pèlerins de Palestine, au ciel immense, on accroche vos yeux et vos pensées, soif de gravier et rêve en avance, les herbes, le sable, l’eau, dictés. 

01 Août 2016.

jeudi 13 avril 2017

Exil, le retour. II 6/10

Du fond des mers noyés, du ciel servis, nous irons revoir cela un jour au ciel, dans une autre réserve, selon le bien tenu, selon le mal perdu, graine levée trop tôt, tu prédis pour les autres le temps de la moisson et celui d’abandon, envolez-vous cheveux si fins et nez trop long, déjà au torse soumis.   

01 Août 2016.

mercredi 12 avril 2017

Exil, le retour. II 5/10

Les animaux, tout en ce jour de toi dévorent et réclament des biens à brûler, du mal à découvrir, temps venu, temps d’embrasement, le vent souffle sur les braises, les cœurs émus sont au supplice, en garde, en sanglots, en retour d’Égypte ou de Syrie, tous chantent la chanson, pèlerins de Palestine revenus. 

01 Août 2016.

mardi 11 avril 2017

Exil, le retour. II 4/10

Bœufs vous êtes étonnés, sur les plus grands objets, sur les plus grands sujets, tout se confond et tombe, au ciel, au soleil, tout demeure et pose le nom, tout ce que toi, tout affronte et renouvelle, la ferveur, le salut, le calme, la fraîcheur, une lame, un sanglot et tout tremble, le vert est étalé, encore.  

01 Août 2016.

lundi 10 avril 2017

Exil, le retour. II 3/10

Les hommes en plainte, reste-t-il assez de crème et de miel et de lin blanc, on se souvient de ta seule pureté, seule, jeune homme tôt venu, graine germée, aux paroissiens tu chantes le cantique, petits croyants et grands enfants, tout au ciel te pousse au sacrifice de crème et de miel, bergers, gardiens. 

01 Août 2016.

dimanche 9 avril 2017

Exil, le retour. II 2/10

Tout tourne en place, cornes et laines mêlées, au pied, au sol, à la surface, au-dessus, en dessous du sentiment, il respire et se fond et meurt et renait, tout avance, tout est rapide et sans retenue, tout au-devant, tout en principe, le vert étalé, les animaux dévorent et l’herbe et le grain, tout au- devant.  

01 Août 2016.

samedi 8 avril 2017

Exil, le retour. II 1/10

Le vert étalé, les orgues sonnent en tête, tout imprégné de feu et d’espérance, où de temps, où d’espace, des yeux émerveillés et des doigts qui se délassent, du grand et de l’aimable, et de cloches, tout sonne et reprend et conduit, il mène un troupeau de grands et de petits, le bétail est vivant.  

01 Août 2016.

vendredi 7 avril 2017

Exil, le retour. I, 9/9

Crier merci et grâce, grâce, je suis, je tiens, je viens et tout ensemble, tout ici me tiens, voix claire et regard précis, verres pleins et cœurs aisés, tout ici est aimant, tout ici se renouvelle, et tout ce tout, retourne et conforte, j’en suis, j’en suis à la plus haute branche et oiseau, oiseau tu chantes, on tangue.


Tout ici agité, le mal parti, le bien venu, tout ici recommence, au fond, au fond tout ici est paré de fleurs et d’ors.


01 Août 2016.

jeudi 6 avril 2017

Exil, le retour. I, 8/9

Tout ici enfin, enfin, j’accepte et je commence, corps reposés, eaux limpides, cœurs renversés, il est bon, bel et bon d’un mot d’un autre et être, être, rejeté par ce qui est détestable, un si grand et si grand, merci, merci, devant qui, Satan qui se promène, voici le diable qui passe, ce diable devant pourrait. 

01 Août 2016.

mercredi 5 avril 2017

Exil, le retour. I, 7/9

Je suis, je tiens et tout ensemble, tout ce tout qui suit et porte, je te suis, je te tiens, tu me portes et encore et enfin et surtout de cette joie je veux répandre et puis ensuite assembler et les eaux et les barques tout au fil du temps sur les eaux et sur les champs, nuages inversés, je recommence et pose. 

01 Août 2016.

mardi 4 avril 2017

Exil, le retour. I, 6/9

Le fil, un air suave et tout ici chante et tout ce tout me respire et on y mêle les fleurs d’amandier, les bêtes petites, agiles et malicieuses, tout ce qui ne sent plus la science, l’école, d’où vient ce tendre sentiment qui me remplit de joie et d’espérance d’où vient, toute l’affaire doit cesser, tout compte à renverser.

01 Août 2016.

lundi 3 avril 2017

Exil, le retour. I, 5/9


Mornes enfants perdus, le passé seul, le passé pèse, mort et désolation, d’exil revenu, il est bon que cela me refuse, il est bon, il est bien, et du bon et du bien de la respiration et inspire, l’esprit des mots, l’esprit du temps et, au fond, au fond, du temps, ils respirent avec moi et chantent sur un souffle. 

01 Août 2016.

dimanche 2 avril 2017

Exil, le retour. I, 4/9

Et le dire un jour, un jour, ce tout, ce tout il faut, il faut et ce tout, il faudra des mots, des images pour passer sous la surface des sentiments et rester encore un peu, une autre, une autre année dans la simple respiration, cœur inspirant et rire respiré, tu te tiens fort et tu contemples des vieillesses le naufrage.  

01 Août 2016.

samedi 1 avril 2017

Exil, le retour. I, 3/9

Regard tout est clair aux paupières, et tout pénètre, je suis, j’en suis tout ébloui, tout étourdi, aux tremblements et aux hésitations, longtemps tu as posé tes armes et ta bannière et au fond, au fond du temps, tout y chante, la sainte, sainte fraternité, tout y explose et tout se tient, il faut, il faut, il faudra.

01 Août 2016.