vendredi 30 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 7/8

7

Pierres et joie, sans pointe, je suis calme et je te regarde, œil mélancolique, fenêtre ouverte, et brise et chemin, sur le sentier les anciens ont tracé et tout ici figure, une barque au vent léger, recommence et pose, mots clairs, le désir est en promenade, la vie avance, et le charme agit, encore j’en suis, encore. 

jeudi 29 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 6/8

6

Soleil, joie en teintes claires, on se dispose, on se contente et bien posé et tout tenu la chanson vive, les rires calmes, on se croit fort, on se pense large, la vie avance, je suis calme, posez, tournez, masques sans retenue, visages calmes, on est refait, on est, oserait-on la sidération, pierres et, graviers.

mercredi 28 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 5/8

5

Les splendeurs, nous ne sommes plus esclaves, nous pensons, nous tournons sur terre, et nous ne rendons plus compte, ni raisons, sous la cendre les anciens et le foyer et tout ici respire les siècles, où est le compte, où est la raison, je tourne et tu plies, le poids est lourd, les épaules penchent.

mardi 27 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 4/8

4

Ciel bleu et oiseaux tournants, on se raccroche, on invente un bonheur absolu, de chaleur d’Août et de fumée de Décembre, au grand soleil la pointe avancée, les erreurs effacées, et tu grattes sous la cendre le reste, ici des anciens sont passés et ici tout étrangement commande, les vagues, vagues.

lundi 26 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 3/8

3

Pris je suis ici et les méchants plus ne croise, oh pourrons nous voler un jour, et oui et non, et toujours on ose, et toujours on risque, le temps est en démesure, tout ici se pose et on regarde, on regarde, on appuie, le sol est au tourbillon, la poussière est blanche, l’herbe malgré tout, tout, encore verte.

dimanche 25 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 2/8

2

Et plus rien ne nous croise, la vie au comble, le temps passe, l’écho joue encore, encore, il sera midi plein et juste, image, image toujours, toujours, tu doubles ou tu unifies, le sol est clair et la poussière danse, et danse et recommence, tout souffle dans le vent, dans la chaleur encore et dans le risque.

samedi 24 juin 2017

Mots clairs.11 Août 2016, 1/8


                                     1

A faire et dire et voir pour, ouvrir les portes et chanter les heures belles, la clarté, au soleil, au vent, au bleu, le ciel est immense et le pas est souple, sur les chemins de la liberté simple, simple, le corps est en marche, tout est au plein du jour, tout chante et recommence, les méchants sont ailleurs, ailleurs.

vendredi 23 juin 2017

Ici aussi. 9/9, 11 Août 2016.

9.

On en est, et du jour et du voyage, temps compté, corps tremblé, sur la peau on voit toutes les griffures, corps étranger, étrangement posé sur le chemin sur la vie tout passe et rien encore n’est achevé, au bord d’un sentier, un coup, un coup et tout reprend et tout te rend, ici aussi la vie avance.


jeudi 22 juin 2017

Ici aussi. 8/9, 11 Août 2016.

8.

Comparaison simple, et simple image pour image, avant l’abandon, la vie te change, le cœur est loin, tout au loin, tu égratignes, tu cherches et je te trouve, toujours sur le chemin, toujours à la dérive, le vent souffle et souffle l’incendie, la main posée, le regard droit, corps brisé, et parle, parle, on en vient.

mercredi 21 juin 2017

Ici aussi. 7/9, 11 Août 2016.

7.

J’en suis à la parole, j’en suis au mot pour un autre, au bord du sentier, au détour remué et tordu, en souffrance, en avenir à perdre tout au fond,, tout au rien, sans une ligne, sans un outil posé, et arraché, le travail est terrible, je viens, je viens et tu poses tes drapeaux, tes enseignes, vent violent et simple.

mardi 20 juin 2017

Ici aussi. 6/9, 11 Août 2016.


6.

Il est aussi le temps des comptes, je suis, tu es, nous y viendrons, ensemble, nous y serons, perdus et rompus, on est en affaire, tout fades, les yeux, les éclairs, la vie sur les épaules, yeux fades et ouverts, tout encore on se demande,  faire, dire, j’en suis toujours au début du voyage, début.

lundi 19 juin 2017

Ici aussi. 5/9, 11 Août 2016.

5.

Dans le vent, soldat  blessé, cœur dérouté, chemin perdu j’en suis encore, tout commence, le premier tour, le grand voyage, la rumeur, les frissons, corps perdu et brisé, tout le tout, les feuilles au vent, rien n’est léger, et où, et quand, tout flotte à l’imprévisible, au genou éraflé, il est l’heure des incendies.

dimanche 18 juin 2017

Marie et Katy.


Marie.





Ici aussi. 4/9, 11 Août 2016.

4.

Et la souffrance, hurle, tout est étalé, mondes troublés tout à l’inverse, les mondes à rendre, tout au bout, en avant la bosse est étrange, j’y viens, j’y viens, tu passes et tout revient, comment dire, comment tenir, en sommes-nous à la parole, en venons-nous du déploiement, armes et bannières posées.

samedi 17 juin 2017

Ici aussi. 3/9, 11 Août 2016.

3.

Le ciel sur le devant, son étrange cortège, bosse et aventure, on est ainsi à la haine, la haine tout ici, tout d’ici je dis, je demande plus, du temps, et le vent plus simple, la froidure, les fruits secs, tout mêlé, tout tendu, se donne et tout retiens, j’en suis loin et j’en suis loin, on passe, on repasse, ô, souffrance.

vendredi 16 juin 2017

Ici aussi. 2/9, 11 Août 2016.

2.

Affamés, détruits, sans effets, tout est posé ainsi sur le bord, au sentier, tout passe et tout arrache, la vie, le vent, les saisons, tout inculte et pour  tout, ensemble, sans grandeur, sans imagination, une idée après l’autre, un pas, de la ferveur à l’outrage, figure de vieille, gonflé d’eau et plein, et plein encore.

jeudi 15 juin 2017

Ici aussi. 1/9, 11 Août 2016.



 1.

A voir, à dire, dans l’imperfection, dans l’obstination, sincèrement je creuse, et tout rapporte, d’en haut, d’en bas, des pierres, du chemin et des herbes, en haut, en bas, la sauvagerie sèche, bouche grande muette et corps fendu, tout posé, sans secours, sans joie, en rêves sages et dents féroces, l’adversité.

mardi 13 juin 2017

Noué à l’éternité.

Encore plus et plus loin, simplement, simplement, il est temps de marcher, aller au-devant, plus loin sans rien se dire et souffler et dire : il est chaud, il est beau, les choses sont réglées, le pas est assuré, l’allure est la bonne.



J’en suis toujours au même voyage, un pas, un pas en avance, il ne peut être de retard, et sans trembler avance sous les feuilles, ainsi sous les feuilles, et agitées par le vent, et par et sous et encore et plus, tout ce tout ralenti et tout absorbe l’air, il manque la fluidité et le transport, je suis, tu es, il vient, et plus encore, allons, allons sans trembler sous les feuilles agitées et pour, l’émotion, le souvenir de fleurs d’amandier et un retour dans l’âge, paniers d’osiers et fleurs des champs, tout respire et tout plait, fraîcheur et voiles au vent, nature, éternellement, éternellement jeune, le soleil pleut, laisse.



Il y a encore, et tout en puissance, tu cherches et tu écartes les herbes et les troncs, tout ici, tout ici, tu entoures et tu commences, enfin, tout voir et tout ici, tout comprendre, la vue, la joie, les doigts, une main après l’autre, des efforts et de aveux, les yeux ouverts, tout ensemble au-devant, une vie au soleil, de la joie pour armure et le regard, tout est posé et tout est donné, les fleurs d’amandier en avance, forêts, rochers, torrents, et tout encore, on est ici sur le retour, la vie encore, une goutte après l’autre, un aveu avant et tout en avance, tout au temps, je suis sur tes pas et tout tourne, en âge, en musique, des armes et des drapeaux ,tout ici tient et la lumière pleut et personne ici ne dort, on avance et encore.



Oh, et si un jour tout résonne, finir encore.



Sans trembler, le corps ne souffre plus, le mal est parti, seulement restent la vengeance et le pardon, un contrat à résilier, une affaire pour demain, les portes sont ouvertes, il suffit de pousser, la mer est large et au lointain le vent souffle, voiles tendues, peau salée, blanche, on tourne et on revient vers l’avenir, on entend et on retient, la vie, la vie enfin tout commence et pour enfin, enfin nouer avec l’éternité, sous les feuilles agitées et pour l’émotion, le souvenir de fleurs d’amandier et un retour dans l’âge, une vie au soleil, de la joie pour armure et le regard, tout est posé et tout est donné, fleurs d’amandier, on reste et on attend le partage, la vie en avance, le temps est suspendu.



10 Août 2016.

samedi 10 juin 2017

Scherzo, après une lecture de "Terza rima" *, d’Emile Deschamps **.






Et puis sans y penser tu m’a vu fier et droit et sans y penser je te suis et j’avance de front en front et comblé et suivi, temps suspendu, eau chaude, au ciel le vent se lève, quels qu’en soient le désir et la raison, le temps suspendu tient, et encore, il commence, et comme, et comme tout est donné,



dans le principe, incision, arrachement, amputation, j’en suis, j’en suis encore au premier pas de chaque pas de chaque histoire, désir, raison, pourquoi, comment, comment, toujours, on s’en arrange, je pèse je mesure, tu penses, tout arrive, comment, comment, mais après cela, après comment,



il y a, il y a toujours pourquoi, pourquoi et ici tout s’arrête, l’envie, l’envol, élan suspendu, gloire perdue, pourquoi et aussi pour qui, et tout ce qui épouvante les nerfs et rend la raison folle, Parnasse contemporain, vieux Maître qui attend et qui, et qui, un jour, un jour, comme un poison subtil envisage



de, redouter la pensée, alors pense et pense et refuse le bain dans l’étang, un étang pour baignoire, j’en suis, j’en suis avant le premier pas et tout est bien obscur, vieux Maître, Parnasse contemporain, principe, incision, arrachement, amputation, on pense, on pense, eau chaude, vent levé au ciel,



et en pensée et je n’ai pas de fils et ils n’ont pas de chevaux et courent-ils la bête et sonnent-ils dans un cornet d’ivoire, cornet à dé et hasard, tu me moques, j’en suis toujours aux prémices, principe établi et petits riens, balbutiements, on reste, on reste, on grandit, tout est nettoyé, ferveur, connaissance,



de ferveur et de connaissance, tu tournes et tu te reprends, un sens, un sens et puis l’autre, la vie ensemble, ensemble bien, tout est mêlé et tu trembles et de joie et de peur, vieux Maître époumoné, nerf épouvanté, raison folle, chemin au bord de l’étang et bain, dans le froid, tout glace et participe,



au bain, à la vertu, et la haine et l’effroi et toi, autour de toi, et encore toi et moi, quelle rage, tu rages, et horreur, effroi, un sentier pour la vie une évidence, et les mots ne signifient, y jouons nous, entre « le » et « au » et tout naissant et tout balbutiant, mots épars et raison folle, joues-tu, nerf épouvanté,



et où sont encore, la science et l’école, le devoir et le sacrifice, la connaissance, l’apprentissage, les devoirs, les sacrifices, vierge effarouché, homme jeune, tu te traînes et tu répands au sol, tu répands, devoirs, connaissance, école, vieux Maître et Parnasse contemporain, alors, sans y penser



tu m’a vu, fier et droit et sans y penser, je te suis et j’avance de front en front, et comblé et suivi, temps suspendu, vieux Maître, oh, Monsieur, je vous considère et des voix cachées et émues disent oh, avec sympathie, les mots signifient, surtout bien assemblés au pays des eaux unies, aussi,  penser,



il est aussi à y penser et cherche dans les livres, les livres au lieu des cartes, jeu ou voyage,  au principe, une incision, un arrachement, une amputation, j’en suis, j’en suis encore au premier pas de chaque pas, de chaque histoire, au désir,  à la raison, au pourquoi, au comment, je pèse, je mesure, et tout tremblant,



vieux Maître baigné, genou ployé, au Parnasse.



07 Août 2016.

** Émile Deschamps