mardi 31 janvier 2017

Ô, vous qui étiez. III/III 2

2


Tu t’agites, image perdue, tout y respire la vengeance, je suis, je tiens et tout, ce tout ici, la crainte et la tiédeur, je suis ici, je suis au centre et tout, ce tout te recommence, soleil perdu, peau vieillie, tout au cuir se recommande. 

Je suis ici et je me tiens et je balance, et tout ensemble, une image, vieux rêves, tout tient au néant, des jardins clos et des barrières, sous la haie se cachent les oiseaux, tu vas, tu voles et je recommence, temps perdu, avoine folle, pauvre animal déjà au sacrifice, encore plus, encore loin, lointain venu, jour arraché au silence. 

Tout ici est obligatoire, je te cherche, je te trouve, je t’insulte et tu m’aimes, horreur et sacrifice, joie sans nuages, il se murmure, il se tient et tout au silence est établi.

Je vais, je viens, tu es encore en attente, petit croyant, un espoir mort, tout est pour la trahison, le mensonge, je vais, je viens et tout ici me repousse, je ne suis plus. 

28 Juillet 2016.

lundi 30 janvier 2017

Ô, vous qui étiez. III/III 1




1

Encore, encore, au clair, au lointain, dans l’espérance et dans la folie, les yeux ouverts et les mains vides, tu tiens et tu restes, suiveur, conteur, esprit frappé et joue amère, le poids, le rien, les images, tout, ce tout est fécond, tu tiens et tu t’abrites et tu cherches, toujours au fond des trous, sous la peau, lièvre au gite, huppes au nid, rapaces aux cieux même. 

Tu cherches, tu grattes et tu rayonnes, temps compté, temps servi d’un nuage à un autre, du plus long au plus froid, il faut éviter le pire, la tiédeur, l’indifférence, corps rongés de deuils et de petites misères, petits croyants, petites misères, tout, ce tout est tombé du plus lointain vers le clair. 

Il est clair et clairement on se dépasse, les yeux ouverts et les mains vides, sans rire, en tremblant un peu, tout est petit et misérable, fleurs envolées, joies étirées et tout commence et reprend, tout, ce tout dessus, dessous les sentiments, tu trembles.
  
28 Juillet 2016.

dimanche 29 janvier 2017

La joie immense.



De cet arbre cela tombe au vent, en suite une espérance et un corps sur l’autre, des yeux émerveillés, et de la joie, et merci, confiance, au ciel, au ciel.  

Le charme et la grâce, bâton planté, cœur d’aubépine, de la vie et des façons de grand, tout au cœur et tout ensemble, en avant, la vie avance la joie. 
 
Les efforts, immense joie, bien affectueusement et route noire, ciel bleu, aurore en chanson, tout ensemble je murmure et commence, ô joie immense, de cet arbre les fruits tombent

Épanoui, tout aise, j’avance et je remercie, les yeux ouverts grands et clairs, orages retenus, sagesse, sans fin. 


On aime, on espère, au ciel, au ciel, nous sommes et pour toujours, je suis enfin, tu es, surtout, et du blanc de la peau et du cœur tu tires les artifices, cœur blanchi, joie retrouvée. 

Grande indifférence, je te laisse, je suis accompli, une semelle sur la terre, le cœur dans le panier et à sa récolte tu avances. 


Tu te sers et je te suis et je te donne, tu tiens et tu serres et surtout je remplis le panier, cœur éploré et joie intacte, cela tombe et de cet arbre et du temps, le vent le pousse et le ciel gronde.  

Je suis ici, je suis d’ici, ils sont, ils sont et au bois, œil cerné, la vie menace, les cailloux, le chemin, le panier lourd. 


La promenade, on tient, on vient et on attend, espérance et violence et couteaux perdus au fond de la poche, je te tranche et tu viens et ne respire plus vieil homme il faut mourir et reconnaitre une seule chose.  

On dit amour, amour et on reprend panier porté, gorge chaude, dans et sur la main.  


Cœur et gloire, pour toujours on se hâte, on prend la mesure, le cœur taillé et la joie en tout au partage, tout à la mélancolie, je suis, tu es, et je deviens et tu devines, homme en visite. 

Du plus grand toit, du plus haut des arbres, la vérité est en balance et je suis sur, et je suis là, ici, ici, il faut rester et tenir.


Une à une les secondes, temps entendu et rire profond, du bord, du large, de la joie il reste peu et peu, tout au fond, tout entier et sur, et sur, division et semailles tout est jeté et reste, en l’air, en l’air. 

La main ouverte, le cœur léger, les amis contents, rire et riant, gorge déployée, tu renouvelles et tu insistes.


Ils sont bien vivants, les cœurs, tout est ouvert, et sur, et en haut, au bout du temps, au bord du toit, sur la plus haute branche, oiseaux, oiseaux vous chantez, vous chantez, vous êtes et nous sommes. 

Petite maison, petite chambre, petit toit, petites marches, escalier et tout vivant, et sur, tout est haut.


Le rire au bout de la voix, les plans tracés sur le sable, la gorge déployée, le rire éperdu, la course, la course, tout est donné tout est présent, le sacrifice, des arbres, la jeunesse.  

De cet arbre il tombe encore un air de liberté, fureur connue, voix emportée, en espérance, sur le devant, tout commence. 


Tout est à accomplir, les cueilleurs chantent au bord des routes. 


26 Juillet 2016.