jeudi 28 janvier 2016

Du souffle et des cailloux.



Oh la lumière, en souvenir, toujours à faire, à prendre la vie et les chansons, sur la rive, sous le pont, au point, au début, à l’avancée, une lumière et une espérance, et quand même dans un regret, il chante et tout l’habite et à tout il se destine, aux uns, aux autres, à la volonté, sans mentir, 
 
je voulais aimer, et pourtant et malgré et quand même, je ne les suis plus, il y a encore des histoires, des erreurs, des rêves, des cœurs rendus, sur le devant, dans la lueur en souvenirs, ils chantent encore et tournent, tournent, le matin  en tremblant, on trouve la clef, on trouve le temps des erreurs,

sur la route, le reste dans les mains, dans les poches, plus rien, ni personne, du souffle et des cailloux, et des herbes sauvage, j’y vais, j’y vais et je commence, lumière en souvenir et un visage à volonté, avec entrain, on cherche, on cherche et tout vient, il sera une fois dans la cour, au jardin, 

des fruits et des feuilles sur les branches, une évidence les objets trouvés, des clefs sur la route, un petit attirail, des choses pour la vie, du sucre pour griller, et des cailloux, les mûres et les prêles mêlées, au jardin seul, au chemin entre les murs où dorment les abeilles, où chantent les oiseaux, 

souvenir, souvenir en chair tremblée, frissons, émotions dans la vigne, dans le clos, sur les cailloux, les voix se penchent et je te joins et je t’attend et je respire entre les fleurs, oh, la lumière, un souvenir, la lune voilée, fraîcheur, caresses et tout vient, tout est venu, sur les lèvres, aux pieds, 

dans la main, au pied, un rêve et la stupeur, tout tremble, je chancelle, sur le dos puis sur le flanc, je regarde et me noie, à volonté, avec volonté, et sommeil, pourquoi, pourquoi, et je ne suis pas abandonné, je tourne, je respire et j’espère, on y vient, on y vient, on y est, on y est, on ira, on ira, route,

par là, dans les champs, dans les vignes et sur les cailloux, des noms soufflés, des cœur tendus, des fruits en souvenir dans la main, on se noie, je me noie, trésor de lumière, souvenir d’ombre, on ne dit rien, on ne fait rien, je me noie, je ne dis rien.

18 Juillet 2015.

Denise.


jeudi 21 janvier 2016

Tu, on, tout.


Tu, il reprend, tu, il cerne, tu, il combat, et pour entendre encore l’histoire de la longue et lente, très lente agonie, il est fauteuil tordu, il est corps arraché aux oiseaux, aux abeilles, en vol, en vol, tu, il cerne et tu, il combat, dos et flanc posés, et tout, il conduit calme et loin, au long, en vol, 

au retournement lent, posé dans un fauteuil tordu en désespoir, mêlé de certitudes, tu, il reprend, tu, il achève, tout, il revient, le silence et la joie, tout, il est muet, paroles mortes, liberté reprise et manquements, tout, il est à saisir, l’abandon, le recul, sur un fauteuil tordu, sur une bosse de terre 

perdue, au coin délavé, le sang au bout du cœur, la vie sans rêves et sans joies, on, il avance, on, il reprend, on, il cerne, on, il combat, et tu, et on, où sont-ils donc, où vont-ils donc, dans ce terrain en pente courte, vers un abri sans cœur, dans la soif et le tourment, reprend tes certitudes, décline,

sois sans un regard, sois sans un sourire, si tout, il est fermé, et si tout, il est en paroles mortes, les yeux vides, la peau sèche, tu, on, où sont-ils donc, posés au bout du cœur, tordus dans un fauteuil, sans regard, sans paroles, les mots muets, la bouche asséchée, tu, on, ils sont le simple espoir, 

la courte pente, il faut au bout du temps, poser et œuvrer, avec courage et certitude, le sang au bout du cœur, les yeux abandonnés, la bouche sèche, les phrases rares et rien en ce lieu-là, tu, on, ils sont le temps venu, la raison contrainte, l’âme éclatée, tout, il est évaporé, sur le chemin, 

tout, il lui reste la joue sèche, les baisers taris, l’œil sec, tout, il est en froid et tout, il menace, il pousse, il roule, tes blessures, tes forces abandonnées, tes liens déployés et tout, il a ton temps, il fait face, ton temps de pas, compté, ton œil perdu, ta peau arrachée, il est au fauteuil tordu, 

à la voix brisée, il enchaîne et tu, il précipite, dans la courte pente le sol ne retient plus, il faut partir, il faut laisser en place, il est fauteuil tordu, les doigts arrachés, le courant froid, et tes plaintes longues, sans fin, au loin donne le cœur et cours, roule une bosse de terre perdue, chante sans joie,  

et frémis, meurs bien loin, ton temps est compté, tu, il bascule, tu, il gémit, le sang au bout du cœur, les yeux abandonnés, la bouche sèche, les phrases rares, tu, il prend le temps, tu, il perd pied, on, il espère, on, il prévoit, on, il est corps arraché aux oiseaux, aux abeilles, en vol, tu, on, tout, 

il chantera bientôt.  

18 Juillet 2015.

jeudi 14 janvier 2016

Genre, matin, midi et soir.


Entrouvre la porte et vois les obstacles, la certitude aux mains pleines, l’évidence est dans l’effort, tout œuvre et tout se penche, la bête passe, le pas lent traîne le silence, le sol, le fer, parce que j’aimerai bien aller beaucoup plus loin, et toujours entendre le pas qui racle, le son du fer au bras, 
 
au bout, la tête est immense, quel embarras la corne pousse, et quelles libertés, tout est imprévisible et tout est en émotions, en tours, en venues, en allées, tout monte et je regarde du haut au bas le pas lent des animaux, l’humanité est interminable, son chant la plaint, la route est longue, 

ils sont interminables, aveugles et sourds et tout au bout du bras le fer, tout est terrible et tout se penche, les animaux, le pas lent, la peur cachée, toute la force en attente, le cœur trop grand, la voix rayée, le sang perdu, le ciel en flammes et tout sur le devant, ils sont à oublier reviens, 

racle du pied la route, le calme est en avant, la certitude est là, le clair, le temps, la vie, les embrassades joues tendues, le regard frémissant, envolez-vous et chantez avant l’orage, comptez vos doigts et donnez de la vie, le jour est là, la vie est en place, chaque chose est posée et sonne sa raison, 

juste en haut, en bas, en avant, tout se penche et tu tournes les yeux autour de chaque instant, les rayons, aux ardeurs, les rires sous les branches, tu passes bien, ici, du temps et sans compter, sans rien à dire et tout à prendre, la vie au bout des doigts, les guerriers sont couchés, armes 

et bannières perdues, la vérité penche et chemine, le fer racle le sol, la vie est en avance, ô temps heureux, ô avoines folles, tu retiens la vie, tu retiens le temps, le cœur est déployé, les rires sont à l’ombre, tu chantes et tu recommences, chaque goutte est noyée à l’océan, tu noues et tu recommences,

rince et dénoue un lien, les courroies sont tendues, tu lies le simple et le pareil et tu renonces, tout œuvre et tout se penche, la bête passe, le pas lent traîne le silence, une  image, un aveu, des airs terribles et noirs tout est attaché, tout te combles, tu cherches encore le lieu, les eaux y sont assemblées,

tu cherches, tu enseignes, tu reprends et tu voles, cherche, cherche encore un souffle, une pulsation, un équilibre, un flot ouvert, tout avance, tout est à partager, l’air et le feu, un souffle et du temps, instant par instant, tout est franchi et tu jettes un œil,  en éclair, images liées deux à deux, 

les eaux sont assemblées ici, les drapeaux flottent et tu oses, ose, cherche et découvre, la raison est si simple, le temps va en avant, tu cherches et tu composes un mot pour un autre, au temps venu, un clair compté, les yeux au ciel, la voile ouverte, tu cherches et tu trouves et tout œuvre 

et tout penche, la bête passe, le pas lent traîne le silence, pas compté, le fer racle, la corne pousse et au ciel les drapeaux comptent la liberté, il croit et tout se penche, il revient et tu es désolé, il passait ainsi sous la fenêtre et tu comptais pour lui sa liberté. 

17 Juillet 2015.

jeudi 7 janvier 2016

Après deux points.



Entends, entends, la guerre, la guerre, tout sonne et tout rebondit, il y a des rumeurs et des silences au jardin, en suspension tout tourne au silence, aux remords, aux regrets, à l’infinie tristesse, tu tombes et on t’oublie, la raison seule suffit, l’air encombré, les rires embarrassés, tu files 


et tu tiens tout, d’une main, le sommeil, le plaisir, la soif, les regrets, les remords, tu files et tu préserves : la fin, le jour, la chaleur au vent effarouchée, les humeurs en batailles, la guerre, la guerre et bien plus et tout encore dire : les ombres et le temps, la chance et le repos, tout dort, rêve,


et tu tiens, sur le dos, les cailloux un à un, les vagues pour l’infini, les chiens hurlent et tout avance et tout tu tiens, la guerre et le repos, tant de volonté, et tant d’histoires autour, autour tu demandes : la chaleur, le repos, les liens, tout à transmettre, enfin, enfin à dire et à donner, tout à prendre 


et à commencer, la vie tourne, les cercles à construire, le temps abandonné, la peau sur les cailloux, le pied en terre, tout te griffe et tout te mords, tu retiens bien la nuit qui vient, tu oublies et tu pardonnes : les mots enfoncés, les cœurs oubliés, les belles blessures et les tremblements chauds, 


au loin, en haut, tout tu tires et tu recommences, pour tout dire, faut-il abandonner, faut-il sans cesse tourner, du dos au flanc, de la bouche à la nuque, la peau tendue et en cercles élargie, tu retiens le souffle et tout te plonge au rien, au loin, au temps compté, à la chaleur, de la nuque au côté, 


du flanc aux erreurs qui attirent, étendu et forcé, tu tiens le souffle et tu commences, envole-toi, envole-toi, regarde et comprends, la déraison est un silence, une escarboucle, un lien tendu du haut au bas, des alentours aux armes blanches, que faire ensemble si nous sommes armés d’armes blanches,


plumes foncées, tout en ratures, tout en assourdissements, les oiseaux griffent les murs et plongent, ils sont nombreux et tout retiennent : la boue et les plumes, pour un nid à toujours parfaire, la perfection, o, Dio, la perfection, ce monde est en bascule, tu cherches et tout tu espères, parfaitement,

rompu de silence et de cris, d’injures et de caresses, envole-toi, envole-toi, accomplis tes miracles, achève, construit, tourne le dos et couvre tout de rires et de larmes, la confusion est entrée dans cet abri, les oiseaux griffent les murs, tout est rebelle et tout est marqué, le silence aussi est injure,
 

envole-toi, marque et fais du bien, tourne toi et oublie : la chaleur, la guerre, tout sonne et tout rebondit, il faut avancer et racler ton chemin de boue séchée.

15 Juillet 2015.