vendredi 30 octobre 2015

Encore une leçon.



Ensemble, un parcours, une aventure en vérité et en longueur, des doigts enfoncés, des regards en coin et du geste, du geste, de la phrase, des coins au cœur, les blessures bleues sur la tête, la bouche étrangement ouverte, une ride, un poids tordu de sang et d’ironie, le regret, sous l’escalier,

sur, on y va, on en vient, il se donne et tout à peine recommence, se donne, se fige, se restreint, tout est conduit, tout à donner, la vie, la main, le jour, le pain posé et sur la table et sur les draps, des cœurs contents, des pieds étalés, du courage et des réactions de force et d’amertume,

pour l’entretien, du rire, des forces vives, de l’arrogance, adieu, adieu, séjour fleuri, asile, tapis frappé, bois flotté, on en a, à parcourir et le doigt hésite sur chaque souvenir, ce qui est dit, ce qui se montre ici, fleuri asile ou asile héréditaire, bois flotté du Japon ou de Suisse, fils abandonné, un père

parti, on essuie, on arrache la vie lentement, les tissus frottent un après l’autre, une étrange communauté, un destin, un parcours, une aventure, j’appelle en vain, il y a, ils sont, de la vilénie, du martyre, des sons abandonnés et tout résonne, l’escalier, sa rampe, la tête, les joues, le menton,

entends, entends, chanteur, oiseau, prince, canari, tu vas, tu voles et la pièce encombrée, le grenier plein, tu tires, tu tires et tu tangues entre le balancement et l’hésitation et fugacement, on en est aussi au bonheur, le bonheur sans mélange, sans compromis, l’ardeur, le bien tenu, le tout gardé,

l’espérance sans ironie, sans facétie, tout est accumulé, tout part devant, tout tient et tout s’agence, une construction sans mélange, sans rides, la pureté et au début il y a la parole, seule, seule, et la parole sans mélange, dit, et tout apparait, on est au bord du fleuve et tout s’échappe, rires, regards,

tout tient dans la main, et tout est égratigné, paniers perdus, cœurs délacés, chemises ouvertes, sait-on si, les choses, les gens, la vie, leur bonheur, resteront, sans outrages, sans mélange, sans rien de plus, et la main tirée du feu, il reste à contempler la peau arrachée, à compter les cœurs

brisés, mains une à une, pieds délacés et tout en nage à l’eau des sources, sur ce devant, dans ce lointain, des armes déposées, des rires, des jeux, des chansons au retour, au rebond, ils se frottent et ils expliquent, la confiance, le calme et tout à mettre au repos, d’une erreur l’autre,

d‘un temps passé à un trop perçu, d’une certitude à une évidence, et je prends dans mes bras et je serre sur mon cœur l’ennemi d’hier, la mal pensante, les tordus, les aveugles, un monde d’effarouchés : ils ne retiennent aucune leçon. 

22 Août 2014.

lundi 19 octobre 2015

Sans ailes.


Et sur le banc, sur, la, et toute, et plus encore, de la chance, de l’allure, du recul, on y est, on en vient, on y retourne, on y dort et sur le bord, sur le bord, du fleuve, du ruisseau, goutte d’eau, on y pense, on avance, on en pense bien des choses et du temps et du solide, les cailloux noirs, les cailloux


blancs, en avançant, en y venant, tout en approche, tout en silence, le pied caché, la main tremblante, on s’y voit, on se pense, on arrache les habits vieux, le corps troué, les mains ouvertes, on entends et on regrette la vie passée et un rien qui a surgi, il tourne fort, il tient au loin, il se dévide, 


présences évidentes, et l’odeur de pain, l’huile est déjà sur la table, on y pense, on y vient, et tournent, tournent, les liens, les croix, les gobelets, le panache, d’où sortez-vous cœurs immodestes, d’où tenez-vous ces mots désobligeants, difformes et puis cruels, vous êtes loin de tous vos comptes,


je parle, je parle et tous vous dites et tous, vous, tenez-vous, la main fermée, le regard sec, ce sont des jeux, ce sont des rires, il y a, ils sont et tout s’embarque en toute dérive, le mal perçu, le bien pensé, le rouge aux joues et bergers : la soif aux lèvres, errance de hasard, piques et bâtons souverains, 


vous étendez vos royaumes, vous comblez vos cavernes, parois humides, flancs détournés, sur ces rochers, dans ces trous de nom soufflés, vous avancez, avec un doigt pour l’autre vous êtes au retour de la gloire, les inutiles, les chemins défoncés, les arbres arrachés, vous êtes en mal et tout 


vous chavire et le respect et la franchise, choses dues, choses tenues, étouffez, étouffez, prenez donc un peu d’air que tout vous respire, le temps, le jour et les insectes, enfants parfumés, les pieds dans la boue et la fleur aux lèvres, errez et commentez, ils passent, ils passent et vous ont 


salués, preneurs perdus, ombres silencieuses au mal perçu, au bien lavé, aux gloires éternellement jeunes, vous y êtes, vous y tenez, et diables et bateaux, vous coulez, vous coulez, et rien ne vous soutient, os brisés, jambes écartées, tout avance et le poids vous démonte, la vie obscure, le jour 


sali, toutes vos gloires, ici, présentes et tout ira à l’enfouissement, courez, sautez, chantez, la mort est votre ouvrage, sur vos bancs, sur vos routes, oiseaux sans ailes. 

20 Août 2014.
                                                                                 

vendredi 9 octobre 2015

Tout, .






Où vont-ils, ils y sont, il y a, ils sont tout, en éblouissement, un fil tendu et puis l’un l’autre, une auréole et tout, avance, et tout, est fait, et tout, on le dira et tout, du monde changera, les bois, les rochers, les vallons, on pense aux morts et on pense aux feuilles qui tombent, les hirondelles en errance

et puis les restes, tout, à faire et tout, à en tracer, les lignes sur le sol, les rides au menton, les trahisons, les bousculades, tout, est à confronter, un cheval, un cheval et un royaume, au pays de la raison, le fou a quitté l’unisson, une entrave, un complot, des ressources, du temps et aussi des espaces,

des trahisons et des sourires, partir, rougir, dormir, au temps suspendu les yeux s’envolent et tout, au tout, se réclame, ils sont, ils sont et tout, ils mettent dans la poche, dans le temps suspendu, les questions, où vont-ils, où vont-ils, il y a, ils sont tournés et tout, s’embourbe, bois, vallons,

rochers, un ordre tremble et tout, bouge, un peu avant, avant, que tout, que tout, s’écroule et s’en aille de l’un à l’autre, du temps au loin, au loin, endroit, lieu protégé, drap posé au bord, au bord, du fleuve, tout, avance et tout, ira du plus près au plus large, la vie en avance et tout, ce qui tremble,

et soupire, et plus encore la pluie, le vent, les eaux en assemblée, les corps émus, les fils tendus à la main, tout, est à corriger et d’autres coudront et tout, ensemble attacheront, l’enfant à la mère et les aveugles aux inconnus et tout, tirera une clef, une porte, des aventures et de la peur,

beaucoup, tout, en mélange, tout, en pensées, les jeux et les rires et tout, encore sur le devant, les vieilles toujours plus vieilles et les vieux toujours incapables, leur vie résonne, ce chant est lourd, ils sont pendus, ils sont tordus et tout, dépasse, tout, il y a, ils sont en accompagnement des marées,

et des abimes, tout, tombe et se retourne, une clef dans des mains tremblantes, ici quelqu'un est mort et rien ne compte, ni le poids du suaire, ni le regard sous la paupière, un voile, un bandeau, ils pensent leurs morts si petits, tout, au cœur s’enfoncent les ongles, l’ennui, les cailloux,

et il faudrait des lettres, pour écrire et pour tenir, sur des feuilles, sur des carreaux, l’histoire des saisons une après l’autre, tout, au cœur se donne, fils tendus et jardin clos, les hirondelles en errance et puis les restes, tout, à faire et tout, à en tracer, les lignes sur le sol, les rides au menton, les trahisons,

les bousculades, tout, est à confronter, un cheval, un cheval et un royaume, ils sont en abandon et tout, pense, une auréole, un fil tendu, de pauvres morts perdus et des questions, tout, tiendra bien, ils sont, ils sont et tout, ils mettent dans leur poche, le temps suspendu, où vont-ils, ils tournent,

les questions, ils sont et tout, tourne et tout, s’embourbe, bois, vallons, rochers, un ordre tremble et tout, bouge, un peu en avant, avant, que tout, que tout, s’écroule et s’en aille, de l’un à l’autre, du temps au loin, le chant est lourd, ils sont pendus, ils sont tordus et tout, dépasse tout, il y a,

ils sont posés, nus, et blêmes.

21 Août 2014.

jeudi 1 octobre 2015

Il y a, enfants obtus, ils sont.



Sur le moment, en haut plus haut, au moment, tout est sauvage, et tout, on refuse, on abandonne, on ne tient rien, on suit et tout vraiment tout on délaisse, la nuit, le jour, les caresses, le corps perdu, le cœur en larmes, tout à l’abandon, tout en arrière, les moments sauvages, les enfants idiots et

l’ennui à peine dit, tout en souffle et soupirs, en arc, en centre, des évidences, de l’oubli, des insectes desséchés et au plus haut et au plus loin, des idées et de l’oubli, le cœur serré, le cœur éloigné, le cœur oublié, transporté, déposé et sans écho, sans larmes, tout en frissons et tremblements,

et en feu et en froid, il y a, ils sont tout en évitement, il faut poser et tout peser, dans cette balance tout bascule en jeux et en rires, une croix sans fin, une ride au front, pour toujours la vieillesse est installée, sans grandir, sans remettre, les enfants obtus, au lendemain, cœurs sur la main, aux pieds,

tout entreprendre et tout comme il le faut, le premier, le dernier, l’évidence, les coins tranquilles et la fraîcheur à l’ombre, le feu au soleil, évidence pour évidence, le ciel est bleu et l’herbe est verte, et tout on brasse, et tout on impose sur ce moment si sauvage et sans rien au coin obscur

aux fleurs, au jour, sur le moment, rien ne décide, rien ne vient et tout partirait loin et haut, sur le moment en haut plus haut, en chansons, en accords, du rien venu, du tout posé et ni nu, ni vêtu, sur la peur rendre un visage et encore forcer le passage, il y a, ils sont à abandonner, les tisons brûlants

et les rires, sous les décombres, la ruine, et tout va, on tire, on tente, on tient, on avance, un pas encore, une autre, évidence encore, après un souffle, un autre souffle, une maison pour se cacher, des jours, des nuits pour ne plus voir, pour ne plus comprendre et tout régler par le lien, tout est

à soutenir et tout en cercle tendre et porter plus loin, plus haut, les fleurs au soleil et un coin obscur, sentir une main et tout accepter et dire oui, il faut comprendre, il ne faut plus abandonner, il faut se défendre, il faut sortir, et cheminer sur la lumière, au devant, vers en haut, au vertige, enfants

obtus, tenus serrés et cachés d’un bras, d’un pied, d’une rêverie lente, d’un calme plat, tout franchir et encore plus lentement, sauter les deux rives, cœur étroit, cœur rompu, cœur perdu, dans les coins les plus sombres, les fleurs au jour brillent encore.                

19 Août 2014.