Ensemble, un parcours, une aventure en
vérité et en longueur, des doigts enfoncés, des regards en coin et du geste, du
geste, de la phrase, des coins au cœur, les blessures bleues sur la tête, la
bouche étrangement ouverte, une ride, un poids tordu de sang et d’ironie, le
regret, sous l’escalier,
sur, on y va, on en vient, il se donne
et tout à peine recommence, se donne, se fige, se restreint, tout est conduit,
tout à donner, la vie, la main, le jour, le pain posé et sur la table et sur
les draps, des cœurs contents, des pieds étalés, du courage et des réactions de
force et d’amertume,
pour l’entretien, du rire, des forces
vives, de l’arrogance, adieu, adieu, séjour fleuri, asile, tapis frappé, bois
flotté, on en a, à parcourir et le doigt hésite sur chaque souvenir, ce qui est
dit, ce qui se montre ici, fleuri asile ou asile héréditaire, bois flotté du
Japon ou de Suisse, fils abandonné, un père
parti, on essuie, on arrache la vie
lentement, les tissus frottent un après l’autre, une étrange communauté, un
destin, un parcours, une aventure, j’appelle en vain, il y a, ils sont, de la
vilénie, du martyre, des sons abandonnés et tout résonne, l’escalier, sa rampe,
la tête, les joues, le menton,
entends, entends, chanteur, oiseau,
prince, canari, tu vas, tu voles et la pièce encombrée, le grenier plein, tu
tires, tu tires et tu tangues entre le balancement et l’hésitation et
fugacement, on en est aussi au bonheur, le bonheur sans mélange, sans
compromis, l’ardeur, le bien tenu, le tout gardé,
l’espérance sans ironie, sans facétie,
tout est accumulé, tout part devant, tout tient et tout s’agence, une construction
sans mélange, sans rides, la pureté et au début il y a la parole, seule, seule,
et la parole sans mélange, dit, et tout apparait, on est au bord du fleuve et
tout s’échappe, rires, regards,
tout tient dans la main, et tout est
égratigné, paniers perdus, cœurs délacés, chemises ouvertes, sait-on si, les
choses, les gens, la vie, leur bonheur, resteront, sans outrages, sans mélange,
sans rien de plus, et la main tirée du feu, il reste à contempler la peau
arrachée, à compter les cœurs
brisés, mains une à une, pieds délacés
et tout en nage à l’eau des sources, sur ce devant, dans ce lointain, des armes
déposées, des rires, des jeux, des chansons au retour, au rebond, ils se
frottent et ils expliquent, la confiance, le calme et tout à mettre au repos,
d’une erreur l’autre,
d‘un temps passé à un trop perçu,
d’une certitude à une évidence, et je prends dans mes bras et je serre sur mon
cœur l’ennemi d’hier, la mal pensante, les tordus, les aveugles, un monde
d’effarouchés : ils ne retiennent aucune leçon.
22 Août
2014.
Caviar d'âge
RépondreSupprimerUne aventure
au cœur de sang
sous l'escalier
la vie
le jour
les draps de l'arrogance
sur chaque souvenir
un père
on essuie la vie
les tissus du martyre
l'escalier
l'escalier plein
le bonheur sans compromis
tout part devant
la pureté a la parole
seule
dans la main
la peau arrachée
des armes déposées
des chansons
la confiance
un temps passé
l'ennemi d'hier
un monde d'effarouchés