Sur le moment, en haut plus haut, au
moment, tout est sauvage, et tout, on refuse, on abandonne, on ne tient rien,
on suit et tout vraiment tout on délaisse, la nuit, le jour, les caresses, le
corps perdu, le cœur en larmes, tout à l’abandon, tout en arrière, les moments
sauvages, les enfants idiots et
l’ennui à peine dit, tout en souffle
et soupirs, en arc, en centre, des évidences, de l’oubli, des insectes
desséchés et au plus haut et au plus loin, des idées et de l’oubli, le cœur
serré, le cœur éloigné, le cœur oublié, transporté, déposé et sans écho, sans
larmes, tout en frissons et tremblements,
et en feu et en froid, il y a, ils
sont tout en évitement, il faut poser et tout peser, dans cette balance tout
bascule en jeux et en rires, une croix sans fin, une ride au front, pour
toujours la vieillesse est installée, sans grandir, sans remettre, les enfants
obtus, au lendemain, cœurs sur la main, aux pieds,
tout entreprendre et tout comme il le
faut, le premier, le dernier, l’évidence, les coins tranquilles et la fraîcheur
à l’ombre, le feu au soleil, évidence pour évidence, le ciel est bleu et l’herbe
est verte, et tout on brasse, et tout on impose sur ce moment si sauvage et
sans rien au coin obscur
aux fleurs, au jour, sur le moment,
rien ne décide, rien ne vient et tout partirait loin et haut, sur le moment en
haut plus haut, en chansons, en accords, du rien venu, du tout posé et ni nu,
ni vêtu, sur la peur rendre un visage et encore forcer le passage, il y a, ils
sont à abandonner, les tisons brûlants
et les rires, sous les décombres, la
ruine, et tout va, on tire, on tente, on tient, on avance, un pas encore, une
autre, évidence encore, après un souffle, un autre souffle, une maison pour se
cacher, des jours, des nuits pour ne plus voir, pour ne plus comprendre et tout
régler par le lien, tout est
à soutenir et tout en cercle tendre et
porter plus loin, plus haut, les fleurs au soleil et un coin obscur, sentir une
main et tout accepter et dire oui, il faut comprendre, il ne faut plus
abandonner, il faut se défendre, il faut sortir, et cheminer sur la lumière, au
devant, vers en haut, au vertige, enfants
obtus, tenus serrés et cachés d’un
bras, d’un pied, d’une rêverie lente, d’un calme plat, tout franchir et encore
plus lentement, sauter les deux rives, cœur étroit, cœur rompu, cœur perdu,
dans les coins les plus sombres, les fleurs au jour brillent encore.
19 Août 2014.
tout est
RépondreSupprimersouffle
en évitement
évidence
sur le moment
un souffle
à soutenir
au vertige
rêverie
cœur rompu