jeudi 10 septembre 2015

Franquevaux. IV


On pourrait se demander, où cela, va, comment cela, tourne, les saisons, sans raisons, les aveux sans erreurs, le temps rangé, les yeux ouverts, tout y va, et tout est oublié, et l’on résilie les contrats, plus rien ne compte, du trop compté, du tremblement, du fini, tout est bleu et tout se pense.
 
Du jaune, du rouge et des marques sur la route, dur le champ, allons-y, dans l’herbe, elle est sale et cela tourne, et tout est en violence et tout respire à l’abandon, la vie errante, la liberté, les courses, les jeux et les rires, vieille petite femme et rose et laide, on disait : y boire tant d’amour, vieille.

Peau coupée de rose, tout tremble et tout est agité, des hommes lourds, tous croient, ils pensent et sont dans leur catégorie, la sagesse, et tout ils incarnent, et ils sont bien, et ils sont loin, sur le devant, dans l’escalier, toujours présents, toujours à l’heure, leur vie, leur mort et on doute, on attend.

La vie errante, la liberté, et tout au tout, et tout en marche au large, au long, le soleil haut, la pluie en marche, allons, allons, on y pense, plus vite, plus vite, sur le chemin, les plus méchants et plus, on oublie, on oublie le mot, ils sont sourds et tout, aveugles et mal rangés, aveugles, sourds. 

Tout déboîtés, et plus on y pense, et on avance, tout un chemin, un chemin tout en stupeur, tout tourne au tremblement, et tout est au quelconque, et après, quand même, sans trembler, sans croire, sans tenir la longue plainte, la grande lamentation, les longs sanglots des mères amoureuses. 

Oh belle, belle comme maman, comme elle les dames partent et les demoiselles pensent en sauterelles, tout vire, tout vire au vert et toute pluie est bue et entendue, la vertu est évidente, dans le devant, dans l’escalier, tout change et rien n’est en avance, un air défait, une peau ridée. 

Et comme maman, nez touché, je pleure et je m’active, rosier coupé, je prends, je tiens et j’agite, faire, faire le tour et éviter le plus vieux celui qui traine et tord bien bêtement les pieds, le nez trop gros, trop lourd et pourtant jeune, la grâce est en voyage, le cœur est éloigné et tout cela, il faut.

Il faut oublier, résilier ces contrats, abandonner ces charges et ne plus veiller, que les arbres s’effondrent, que les tuiles s’envolent, les yeux fermés, ils comptent et tout engrangent, vendange morte, cœur éloigné, regard perdu, ils avancent et tout au tout revient, ils sont inutiles, utiles petits.

Aveugles et sourds, on se sauverait, on se sauverait, le contrat résilié plus rien ne compte du trop compté, du tremblement, du fini. 

18 Août 2014.

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