Tout
à la main, derrière chaque doigt, je te demande et tu ne réponds pas, jamais
encore, encore et tout ce tout est au plus muet, à la plus grande incertitude,
tu es, tu es, je te cherche, tout ici te voudrait, où sont les pierres, les
chemins, tout est répandu et sans voix, le froid, la faim, les larmes.
31
Juillet 2016.
"« Mon enfant, si tu as faim,
RépondreSupprimerMange l’une de tes mains,
Garde l’autre pour demain. »
Mais sa faim venait d’ailleurs ;
Il dut se manger le cœur.
Il lui reste ses deux mains
Mais il n’a plus faim de rien."
Maurice Carême