En silence
les mots franchissent
les murs noirs
rêves blancs
la vie
joue à l’ infini
sans ordre
en noir et blanc
un sanglot
un long chant noir
exulte à la face
cri blanc
main blanche et déraison
main noire à corps perdu
silence de soie
la clarté achève le monde
croire en la peau blanche
la peau noire en liberté
grande lumière sur le sable
à l’abandon
lisse et paisible
armes déposées
dévoiler la pensée
la joie d’un frisson
rire noir du blanc de l’œil
les oreilles sont au visage
détournées de la parole
noire
sur le blanc de la feuille
Maria Dolores Cano, 14 octobre 2019 à 20:53. ici .
poésie à franquevaux. II
samedi 16 novembre 2019
samedi 19 octobre 2019
Citation.
Il est perdu sur son chantier, il est perclus, la mort est une faveur, le tombeau le rassemble.
Des pleurs, des larmes et des griffes amères, la soif est meurtrière, le temps est lourd, le reste est compliqué, tourné au début, tordu et sans suite, sans poitrine pour chanter les yeux, sans rien au cœur pour dire : tout chante, tout est confus.
On est obstiné, chercher, sans marcher rendre à l’âme sa clarté, son jour immense, son teint délicieux. Il faut laver le ciel et prendre dans la bouche une eau propre, il en pleut de toute part et rien ne dit : il faut chanter le monde, ici et maintenant.
Il est perdu sur son chantier, il est perclus, la mort est une faveur, le tombeau le rassemble.
13 Août 2012.
Des pleurs, des larmes et des griffes amères, la soif est meurtrière, le temps est lourd, le reste est compliqué, tourné au début, tordu et sans suite, sans poitrine pour chanter les yeux, sans rien au cœur pour dire : tout chante, tout est confus.
On est obstiné, chercher, sans marcher rendre à l’âme sa clarté, son jour immense, son teint délicieux. Il faut laver le ciel et prendre dans la bouche une eau propre, il en pleut de toute part et rien ne dit : il faut chanter le monde, ici et maintenant.
Il est perdu sur son chantier, il est perclus, la mort est une faveur, le tombeau le rassemble.
13 Août 2012.
vendredi 18 octobre 2019
Il se forme.
Une fois, au fond, une fois. Dans le tour de la vie, il y a un endroit qui concilie, l’avenir et l’assemblée des eaux mortes, le temps échangé. Figure noire, figure libre, il s’époumone et fait tirer, il avance vers un trépas, il tend, il marche, il sombre bientôt, le gouffre est profond, on tourne, tourne.
Les illusions, le sable déposé, berceau de menthes et fleurs de chimères, avoines blondes et cris mêlés, il se termine, il se dépose, il est perdu au champ trouvé, un petit tour, une herbe fine et tout au bout le temps passé.
Le cœur à la bouche, les herbes sèches sous le pied, il arrache les secondes envolées, les tourments, les tristesses.
Il pleure un peu et sèche vite, la chaleur le tente, l’amour le craint, il brûle, brûle, ô, infortunes, il se déchire, il se mord, il cherche et trouve les lèvres ébréchées, les pieds brisés, le cœur froissé et le soleil pour sourire aux animaux sur le chemin, aux fleurs odorantes, à la boue sèche, à l’eau troublée.
Il plongera dans la vase, il séchera et se dira la vie est belle et, pour tous il faut chanter, chanter et reconnaître. Il a une fois sur terre des élans sages, des cœurs comblés, des illusions d’éternité dans l’eau trop chaude, la vase douce, sur l’herbe sèche qui tord la peau.
Le frisson court, l’eau est tiède, il se penche. Debout, rêve du temps volé, temps suspendu, sans peur, l’avenir est clair. Il portera tout ce qui vient, qui vient lourd et léger, l’amertume, l’explosion, les draps, la chair, le marbre, l’eau, la vase, la faim, la soif et la fatigue. A dire bien, à dire tout, il rêve à tirer sur la même corde, à affronter la nuit, le jour et écouter la peau qui sèche, qui se détend et se froisse, eau de vase, eau de boue. On coule au loin, on se renverse.
La vie, le ciel est doux, la chaleur le rassure.
On y pense, on dit on maîtrise la fin, la fin de toutes choses, la fin du temps, l’éclair changeant et cette eau brille, il est en haut, il est changeant et suspendu dans son étang dans son ornière, pour un, pour tous, il nagerait nu.
Dedans, dehors, sur toutes les rives, un rêve, fort et doux, il a pensé au premier mot entendu, au dernier, il voit la force, la force. Il y sera, et devant, sans crainte, la nuit viendra, l’air sera doux, personne au monde et nul ne pleurera.
Il défait tout, il prend espoir, il finit la coupe noire, le premier mot, le dernier, il fera jour, il fera nuit, il sera proche et trouvera la cadence, un, deux et trois, et trois, ce point est indiscutable, il franchira la porte en souriant, et souriant il y ira seul au devant, plus rien derrière, plus rien, il sera seul.
Tous les autres, tous venus, tous contents, serrés et sans malice, en toute simplicité ces gens sont nus, ces gens sont tous.
Ici et maintenant, le temps l’espace, les certitudes, une main au devant, le cœur sonnant, la bouche large, il pense et trouve le présent, ici et maintenant, tout est en place, il n’y a plus de mystère, il y a des raisons claires, la saison est bonne, le temps est vivant, il est cohérent, il s’enchante, le monde flotte et il se ment et rejoint, la file immense, la foule en joie.
Il imagine le premier mot et le dernier, le début et la fin, la vie commencée pour toujours. Dans le tour de la vie, sur l’eau qui brille au soleil simplement, il avance, il avancera et pour toujours, la peur est restée au fond, au fond.
09 Août 2012.
Les illusions, le sable déposé, berceau de menthes et fleurs de chimères, avoines blondes et cris mêlés, il se termine, il se dépose, il est perdu au champ trouvé, un petit tour, une herbe fine et tout au bout le temps passé.
Le cœur à la bouche, les herbes sèches sous le pied, il arrache les secondes envolées, les tourments, les tristesses.
Il pleure un peu et sèche vite, la chaleur le tente, l’amour le craint, il brûle, brûle, ô, infortunes, il se déchire, il se mord, il cherche et trouve les lèvres ébréchées, les pieds brisés, le cœur froissé et le soleil pour sourire aux animaux sur le chemin, aux fleurs odorantes, à la boue sèche, à l’eau troublée.
Il plongera dans la vase, il séchera et se dira la vie est belle et, pour tous il faut chanter, chanter et reconnaître. Il a une fois sur terre des élans sages, des cœurs comblés, des illusions d’éternité dans l’eau trop chaude, la vase douce, sur l’herbe sèche qui tord la peau.
Le frisson court, l’eau est tiède, il se penche. Debout, rêve du temps volé, temps suspendu, sans peur, l’avenir est clair. Il portera tout ce qui vient, qui vient lourd et léger, l’amertume, l’explosion, les draps, la chair, le marbre, l’eau, la vase, la faim, la soif et la fatigue. A dire bien, à dire tout, il rêve à tirer sur la même corde, à affronter la nuit, le jour et écouter la peau qui sèche, qui se détend et se froisse, eau de vase, eau de boue. On coule au loin, on se renverse.
La vie, le ciel est doux, la chaleur le rassure.
On y pense, on dit on maîtrise la fin, la fin de toutes choses, la fin du temps, l’éclair changeant et cette eau brille, il est en haut, il est changeant et suspendu dans son étang dans son ornière, pour un, pour tous, il nagerait nu.
Dedans, dehors, sur toutes les rives, un rêve, fort et doux, il a pensé au premier mot entendu, au dernier, il voit la force, la force. Il y sera, et devant, sans crainte, la nuit viendra, l’air sera doux, personne au monde et nul ne pleurera.
Il défait tout, il prend espoir, il finit la coupe noire, le premier mot, le dernier, il fera jour, il fera nuit, il sera proche et trouvera la cadence, un, deux et trois, et trois, ce point est indiscutable, il franchira la porte en souriant, et souriant il y ira seul au devant, plus rien derrière, plus rien, il sera seul.
Tous les autres, tous venus, tous contents, serrés et sans malice, en toute simplicité ces gens sont nus, ces gens sont tous.
Ici et maintenant, le temps l’espace, les certitudes, une main au devant, le cœur sonnant, la bouche large, il pense et trouve le présent, ici et maintenant, tout est en place, il n’y a plus de mystère, il y a des raisons claires, la saison est bonne, le temps est vivant, il est cohérent, il s’enchante, le monde flotte et il se ment et rejoint, la file immense, la foule en joie.
Il imagine le premier mot et le dernier, le début et la fin, la vie commencée pour toujours. Dans le tour de la vie, sur l’eau qui brille au soleil simplement, il avance, il avancera et pour toujours, la peur est restée au fond, au fond.
09 Août 2012.
jeudi 17 octobre 2019
Sans accroc, sans pleur.
I
Sans repère, un clic, un cloc, une expérience, on songe. La première parole n’est pas entendue, le dernier mot est envisagé, dans le sourire, sans traces.
Aux bonds, un bond tout vibre et chahute, il y a des ombres, sous la main, la sève, le pied est détendu, la sève, et va, et vole, oiseau, chien perdu, saute, envie et soif inassouvies.
Seul, étrangement on sourit. On refuse le sort et pauvre âme, on porte un lourd sanglot. Quand on sera au bord, verra-t-on l’éclat d’un jour.
On imbrique et un dans l’autre tout est porté, et on fait figure, on envisage un étirement, une pliure, le temps compté, la voix lourde, le cœur éclaboussé. Où sont les oiseaux, où, venons-nous de la voix qui crie : j’appelle, au désert.
II
Le pas tranquille, les porteurs d’eau, les compagnons, sont à rendre, à courir un long sentier. Immenses, ils cherchent et ne trouvent rien, ils entassent les blocs sur le côté, au devant la vie insiste, ils sont au bord, ils posent, ils découvrent, la vie hurlante, le grain froissé, l’écho, la tournure.
Ils sont, et ils lancent cailloux et blocs et sans compter percent le temps, brisent les yeux, ramènent du ciel l’avenir, la courbure. Ils sont suspendus aux branches, le temps est clair, ils répètent la forme, ils sont libres et vivent.
Ils éclaboussent la main, le pied. L’eau est tendre à ces yeux clairs, ils inventent des paroles, des angles droits, ils tirent les cordes et vrillent le temps à rompre les sanglots. Ils se remettent, ils vont plus loin.
Poseront-ils le regard, ils sont en vie, ils sont chantant, ils recommencent et tout attire leurs outils, le sable fin et davantage.
Ils sont au bord et creusent un peu plus.
III
Je suis uni à la fraîcheur, je suis et clic et cloc, je frappe aussi les herbes dures, le pied foule, il tire au loin un éclat noir, il soutient l’espérance, il faut lutter et serrer les dent, pousser du dos et résonner sur la muraille, le ciel est haut, la route avance, j’entends les pas, je compterai même les larmes et pèserai la sueur, comme un éclat, comme une vie, comme un enfant je creuse, le sol, du pied, la vie, des dents. J’arrache une parcelle et tout est réparé, tout grandit, je creuse et construis, dans l’espérance. Un chantier vide défie la mort, il se contient.
IV
On désespérerait, foule sans nuance, chagrin perdu et mots cassés, la vie avancée, on se pense et grand et fier, déposé au silence. La vérité sur le sol dur, les pas, sans impatience, on finit et tout commence, le regard clair, les mains tournées. Au devant tout est aride.
On sèche les joies, les beaux jours, on avance et on blesserait les enfants, les chiens, les cailloux.
V
Temps suspendu, tout est nombre et détour au vent venu, au vent qui vibre, ils sont aveugles et poussent les roues, les armes, les cailloux.
Un par question, puis, et vingt et cent, ils sont perdus et ils se chantent, désert d’insectes et de sel. Le ciel trop grand, la main trop lourde, le sol aride, les cœurs jaloux, la foule sans nuance, ils sont à l’ombre et tirent un poids en bout de corde, chacun son bien, chacun son âme, outragée dévastée, elles sont posées au mur.
Ils coupent le sens et la marche, ils se remettent, ils se retiennent, ils sont unis et sans saveur ils fixent le jour, ils descendent un pas de plus vers l’indécision.
VI
On irait loin, on tournerait les pages des livres en épelant les chansons, les choses sont belles et rien ne suit, ils imaginent la fin de tout, de rien. Tout harcèle : les pieds, les mains, les vitres noircies. Aux assassins on réclame la gloire, aux étrangers, étrangement on siffle, et la haine, et l’horreur, et le carnage. On parle, parle, de haine, on entend les enfants pleurer, les anciens, les malades et on boit l’ombre, le soleil se cacherait.
Pour y venir et sans trembler, pour dire en personne tout le mal à faire, à penser, à donner des coups, des larmes et frotter les cœurs de cailloux.
Cœurs foulés, cœurs secs et, histoires nues et tour changeant, la vie dure, la fin, le tragique du dernier repas, violence et cailloux jetés sur la route après le temps, après la joie, on foulera avec la foule, le bonheur, les chansons, les herbes amères.
VII
Le temps pressé, les trous remplis, les écueils noirs, la certitude, ils se plaignent, ils aboient, ils aiment mourir, sans rien autour, sans rien pendant, sans histoire, la salive aux mains rebattue, les yeux secs, ils aiment haïr et mentir, et crier fort avant la bataille et courir loin, sans honneur, et sans loi, tout en arrière, tout changeant.
VIII
On foule, on meurt, on tourne le poing dans l’escalier, la rage salive tout, et penché, fièrement on distribue. On se noie et on chauffe au cœur, le pied, la main, la bouche, on réclame, tout est à faire, tout est à dire, devant et à l’arrière, on pend le cœur aux épines.
IX
Il se rassure, la vie est lente et quand même, il finira là son histoire, la haine envolée, les serments levés, il avance, il ouvre les mains et clic et cloc, il peut entrer. Le pied foule, le sol, les herbes, il a vu chaque souvenir, il soutiendra chaque saison, il foule, il observe, à l’horizon, la foule a ses yeux.
09 Août 2012.
mercredi 16 octobre 2019
Paysage tragique. II
Et personne ne dit : « Venez, allons voir la mer, les prés, les champs, le pays, les douceurs, les malheurs, les grands changements et la vie qui continue. »
Ils se tournent, ils se cherchent, ils accumulent les erreurs, ils ne finissent rien et commencent si peu.
Il y a un air simple et doux, la fraîcheur calme fait succomber, la paresse est sur le toit. Ils pensent souvent aux enfants piqués d’insectes et mordus de serpents, ils tournent à l’envi et tombent, tombent, tombent, il est un air, une manière de voir, de dire et d’oublier ce qu’il y aura devant, plus loin et d’oublier d’où l’on vient. Ils se penchent, ils s’enlacent, ils sont perdus et accélèrent, ils tranchent dans le vif, ils noient les plus petits, ils bousculent et tombent. Oh, tomber, oh entendre et finir sur le dos, sur le dos, les mains ouvertes, le cœur perdu, le teint noyé, la peau s’arrache, brûlée, à vif.
Sur les sentiments, sur la chaleur, il oserait les voluptés, il se dirait, conquérant, je plonge, je plonge, il n’y a rien de nouveau, tout est à l’usure, tout est en marche, il se comble, il s’enchante, il est environné de peurs et de serpents, de doutes, et de doutes, tout au flambeau, tout à la hache, aux errances, aux lendemains, il aura un soir, une impression plus forte et le temps un peu oscillera, il aura des lits et des mains et du sanglot, il faudra passer et se rendre et passer encore et accepter et il se dira : je n’ai pas assez vu la mer, je n’ai pas assez vu les prés, je n’ai pas assez vu le pays, au temps envolé : il reste la balance pour peser la légèreté de l’âme et l’opacité des corps, il est à entendre la fin et pleurer, sur le voyage, arrête un peu et ton bras, et ton cœur et dirige, dirige ce qui sert, ce qu’on use, ce qui est au centre, ils ont oublié la naissance et ne voient que la mort et l’action et le temps et la loi, tout est perdu, ils ignorent, il et ils cherchent des cailloux dans le corps et dans l’âme, ils plongent au néant et naissent en avant, ils se reprennent et plongent, plongent, plongent, ils sont nageurs au large et avancent, et caillou et roche et poids et espérance, en avant, ils se jettent et montent sur le ciel, ils sont à finir, ils sont à ranger, et bien peu engrangent, engrangent, la volonté même, le mot répété une fois de plus, encore, quand même et par souci, il en a soin, il accompagne les tombes délaissées, les évadés, les coins perdus à l’ombre, et en coin, en coin il se ferme et cache les émotions, la vie suspendue, il tire chaque fil et souvent, oh, encore il prend le même et touche le mur, il doit penser, il doit entendre, tout est sacre et onction, il cherche la grâce et trouve l’hésitation, la lourdeur, les gestes embrumés, les accrocs, la fatigue toujours, le travail fait mal bien souvent, le cercle complété, il tourne, il embrasse, le pays en entier,
il se donne et tout est abattu, inspiré, délayé, il remplit, il remplit de cœur ses habitudes, il cherche et encore trouve, une petite pierre, un pan à dégager, l’aventure le poursuit, il est, ils sont, ils perdent et l’âme et le fil, le temps suspendu la vérité penchée, les cœurs abandonnés, les joies et le vacarme, la souffrance un peu plus, un peu plus oubliée, il se ferme, il noue les fils un à un et le chasseur est prisonnier, la vie en son pays est un renoncement, l’air libre, la lumière, il perd et tourne au loin, il oublie les pieds, ô, candeur ô, malice, il arrête un peu le cœur au coin du jour, il frotte la main et touche la peau, il cherche et trouve le centre, le confort, la vie à perdre, le temps à ramasser, les suites, l’espace ouvert et la vie dans la clôture, il se remet, il change et renonce, il a oublié la marche et le temps, allons voir la mer, les prés, les champs, le pays, les douceurs, les malheurs, les grands changements et la vie qui continue, il boucle et il déboucle, la liaison, le calme, le trait mûr, il avait osé la volupté et il arrache le calvaire, la confusion rentrée, le souffle déposé, il s’enclenche, il se cherche, il trouve un accès, à la porte revenu, la suite, la construction, le tout perdu dans l’air et dans l’eau calmes, il cherche des frissons et trouve la fatigue, il a oublié de marcher, il a oublié de penser, il est à y bien voir d’une absence terrible, d’un oubli, d’une erreur et de mensonges accumulés, sans la fin, des liaisons, des têtes envolées, des soupçons, des horreurs et des paroles étranges, les gens sur le chemin, ils sont décevants et terribles, sur le sentier perdus des pauvres qui avancent, des regrets, des ambitions inachevées, ils tournent et se décomposent, la vie est triste et nos chemins obscurs, celle là est cassée, il a franchi les grilles, il avance désespérément, dans le cœur de l’été le printemps retarde, il est cassé et seul et déposé, en vain, la franchise, l’ouverture le tiennent, il est en espérance, il cherche et s’abandonne, les heures tournent seules, il fuit bien loin devant les hommes, les idées, le ciel bleu, les oiseaux abandonnés, ils se remettent encore, ils se cherchent et se noient, ils sont abandonnés, le moment est tragique du cœur et de la pensée, tous donnent au ciel une leçon de désespoir, ils en pleurent, ils en rient, ils se traînent et acceptent le monde au ciel si pâle, le bonheur est en fuite, ô, les suppliques longues, ô, les sourires clairs, il racle et tout succombe à l’air trop frais, à la perte, aux sens abandonnés pour voir, pour comprendre, pour établir, il faut frotter le miroir et les lampes, il faut saisir les mains tendues, il n’y a ni arbres ni ruisseaux, ni cris de joie, ni larmes, des sanglots silencieux, des étouffements sombres, ils sont étreints d’ennui et de tristesse, venez, allons voir la mer, les prés, les champs, le pays, les douceurs, les malheurs bien présents et tournons en cadence, la roue doit venir battre, la cloche doit sonner, ils se plaignent, tout gémit sur le fond, sur l’entente, le calme sans repos, les tourments, les tourments, d’un voyage, d’une terre d’inconnus, d’une erreur, on ne tire rien, ni eau, ni cris, la gloire attend le jour, il est effacé, il transporte au dos un abri de berger, une cabane de planches, les mains meurtries, pieds ensanglantés, la bouche seule et amère, il faut retrouver ici,
Ils se tournent, ils se cherchent, ils accumulent les erreurs, ils ne finissent rien et commencent si peu.
Il y a un air simple et doux, la fraîcheur calme fait succomber, la paresse est sur le toit. Ils pensent souvent aux enfants piqués d’insectes et mordus de serpents, ils tournent à l’envi et tombent, tombent, tombent, il est un air, une manière de voir, de dire et d’oublier ce qu’il y aura devant, plus loin et d’oublier d’où l’on vient. Ils se penchent, ils s’enlacent, ils sont perdus et accélèrent, ils tranchent dans le vif, ils noient les plus petits, ils bousculent et tombent. Oh, tomber, oh entendre et finir sur le dos, sur le dos, les mains ouvertes, le cœur perdu, le teint noyé, la peau s’arrache, brûlée, à vif.
Sur les sentiments, sur la chaleur, il oserait les voluptés, il se dirait, conquérant, je plonge, je plonge, il n’y a rien de nouveau, tout est à l’usure, tout est en marche, il se comble, il s’enchante, il est environné de peurs et de serpents, de doutes, et de doutes, tout au flambeau, tout à la hache, aux errances, aux lendemains, il aura un soir, une impression plus forte et le temps un peu oscillera, il aura des lits et des mains et du sanglot, il faudra passer et se rendre et passer encore et accepter et il se dira : je n’ai pas assez vu la mer, je n’ai pas assez vu les prés, je n’ai pas assez vu le pays, au temps envolé : il reste la balance pour peser la légèreté de l’âme et l’opacité des corps, il est à entendre la fin et pleurer, sur le voyage, arrête un peu et ton bras, et ton cœur et dirige, dirige ce qui sert, ce qu’on use, ce qui est au centre, ils ont oublié la naissance et ne voient que la mort et l’action et le temps et la loi, tout est perdu, ils ignorent, il et ils cherchent des cailloux dans le corps et dans l’âme, ils plongent au néant et naissent en avant, ils se reprennent et plongent, plongent, plongent, ils sont nageurs au large et avancent, et caillou et roche et poids et espérance, en avant, ils se jettent et montent sur le ciel, ils sont à finir, ils sont à ranger, et bien peu engrangent, engrangent, la volonté même, le mot répété une fois de plus, encore, quand même et par souci, il en a soin, il accompagne les tombes délaissées, les évadés, les coins perdus à l’ombre, et en coin, en coin il se ferme et cache les émotions, la vie suspendue, il tire chaque fil et souvent, oh, encore il prend le même et touche le mur, il doit penser, il doit entendre, tout est sacre et onction, il cherche la grâce et trouve l’hésitation, la lourdeur, les gestes embrumés, les accrocs, la fatigue toujours, le travail fait mal bien souvent, le cercle complété, il tourne, il embrasse, le pays en entier,
il se donne et tout est abattu, inspiré, délayé, il remplit, il remplit de cœur ses habitudes, il cherche et encore trouve, une petite pierre, un pan à dégager, l’aventure le poursuit, il est, ils sont, ils perdent et l’âme et le fil, le temps suspendu la vérité penchée, les cœurs abandonnés, les joies et le vacarme, la souffrance un peu plus, un peu plus oubliée, il se ferme, il noue les fils un à un et le chasseur est prisonnier, la vie en son pays est un renoncement, l’air libre, la lumière, il perd et tourne au loin, il oublie les pieds, ô, candeur ô, malice, il arrête un peu le cœur au coin du jour, il frotte la main et touche la peau, il cherche et trouve le centre, le confort, la vie à perdre, le temps à ramasser, les suites, l’espace ouvert et la vie dans la clôture, il se remet, il change et renonce, il a oublié la marche et le temps, allons voir la mer, les prés, les champs, le pays, les douceurs, les malheurs, les grands changements et la vie qui continue, il boucle et il déboucle, la liaison, le calme, le trait mûr, il avait osé la volupté et il arrache le calvaire, la confusion rentrée, le souffle déposé, il s’enclenche, il se cherche, il trouve un accès, à la porte revenu, la suite, la construction, le tout perdu dans l’air et dans l’eau calmes, il cherche des frissons et trouve la fatigue, il a oublié de marcher, il a oublié de penser, il est à y bien voir d’une absence terrible, d’un oubli, d’une erreur et de mensonges accumulés, sans la fin, des liaisons, des têtes envolées, des soupçons, des horreurs et des paroles étranges, les gens sur le chemin, ils sont décevants et terribles, sur le sentier perdus des pauvres qui avancent, des regrets, des ambitions inachevées, ils tournent et se décomposent, la vie est triste et nos chemins obscurs, celle là est cassée, il a franchi les grilles, il avance désespérément, dans le cœur de l’été le printemps retarde, il est cassé et seul et déposé, en vain, la franchise, l’ouverture le tiennent, il est en espérance, il cherche et s’abandonne, les heures tournent seules, il fuit bien loin devant les hommes, les idées, le ciel bleu, les oiseaux abandonnés, ils se remettent encore, ils se cherchent et se noient, ils sont abandonnés, le moment est tragique du cœur et de la pensée, tous donnent au ciel une leçon de désespoir, ils en pleurent, ils en rient, ils se traînent et acceptent le monde au ciel si pâle, le bonheur est en fuite, ô, les suppliques longues, ô, les sourires clairs, il racle et tout succombe à l’air trop frais, à la perte, aux sens abandonnés pour voir, pour comprendre, pour établir, il faut frotter le miroir et les lampes, il faut saisir les mains tendues, il n’y a ni arbres ni ruisseaux, ni cris de joie, ni larmes, des sanglots silencieux, des étouffements sombres, ils sont étreints d’ennui et de tristesse, venez, allons voir la mer, les prés, les champs, le pays, les douceurs, les malheurs bien présents et tournons en cadence, la roue doit venir battre, la cloche doit sonner, ils se plaignent, tout gémit sur le fond, sur l’entente, le calme sans repos, les tourments, les tourments, d’un voyage, d’une terre d’inconnus, d’une erreur, on ne tire rien, ni eau, ni cris, la gloire attend le jour, il est effacé, il transporte au dos un abri de berger, une cabane de planches, les mains meurtries, pieds ensanglantés, la bouche seule et amère, il faut retrouver ici,
au pays, à la mer, au pré, le désir et le changement, la vie est avancée, en espoirs, je vous reverrai joyeux et tendres, la vie est confisquée, les étoiles faiblissent, le cœur est au charbon, la voix est à l’ouvrage, il ferait clair et beau et tout donnerait l’horizon et tout sur le chemin serait pour le partage et la confiance, le tout est trop tragique et le tout tourne trop, et on a oublié la marche, les fleurs.
Le cœur comme un oiseau construit la dérive.
08 Août 2012.
Le cœur comme un oiseau construit la dérive.
08 Août 2012.
mardi 15 octobre 2019
Le livre est de la loi.
I
Ils ont été impitoyables, sans merci, sans excuse, ils ont tué, ils répandent un bol d’inquiétude, une tasse d’amertume, une coupe de plomb pour endormir la rive, pour défendre les imposteurs, pour tirer les blessures et les égratignures.
Votre, il est, il est, et mort et roide. Où sont, la volupté, les matins, calmes, frais et doux, où sont, les aventures.
Il tourne et déchire les pages, il arrache et brûle, en rupture. Il y a, autour des jours perdus, du froid. Il n’a plus de plan, sa loi est à l’abandon, il se ferme, il tire, petit croyant, il est assis à côté. Il ne lit rien, il ignore et assène, les os ne tiennent aucune chair, il est perdu, il ignore, il ne cherche rien. La vie sans raison est désarçonnée.
Allons, allumez, il y a autour les jours perdus du froid, pour le deuil et la déploration.
II
Tu fermes un œil, tu respires et tes narines palpitent. N’aspire plus ni air, ni eau, ni ombre, ni forêt. Tu es parti et tu implores : fuyons le mensonge.
Il a une impression qui dérange, il perturbe l’ordre du monde, un caillou plus un caillou et tout se fige, il cherche, il faut déranger l’univers, décomposer, recomposer, une fausse parole sur une autre, pour des mots abandonnés, des histoires imprévisibles, des songes recommencés.
Composer, décomposer, recomposer, la pourriture et l’écorce de l’arbre, la forme et le déformable, les os ne tiennent plus la chair, ils sont figés et perdus, au dédale, à sa jonction.
Il hérite des mystères et des horreurs, il dérobe des pans de mur et de frissons, il y a autour des jours perdus du froid, en conséquence. Il suit la construction, la mort entendue, la naissance qui n’effraie pas, qui n’a pas fait souffrir et le temps perdu, à imaginer la limite, quand l’imagination est la limite. Il pense les jours perdus du froid, il se donne et il espère, un air, un air.
III
La forme, toujours les mots posés et la table à mettre, le fil, et le linge étendu, au vent, la vanité des solutions, des mystères découverts, des connaissances.
Et je te dis : je te connais pour ce que tu es, ce que tu pourrais être et aussi pour ce que tu seras, deviens, je t’aime. Enfin, sois, un continent et le devoir et l'espérance et la fin des limites, regard noyé. Je vois mieux, au bout de l’horizon, bien plus, et plus précisément, passer tout ce qui passe.
IV
Et assis et à deux, ils glissent, le nuage se pose, il y aurait un continent, il y aurait des chansons.
Mon regard est perdu au bout et plus au bout, bien plus, il y aurait des choses et du temps et surtout ce que je ne dirai pas. Nous sommes en avance, nous ne craignons rien, non.
Il y a autour, les jours perdus du froid, il n’y a plus de plan, les os ne tiennent plus la chair, et la loi est la liberté.
07 Août 2012.
lundi 14 octobre 2019
Il a, il y a.
Les oreilles et le visage tournés en haut, il a, il y a, dans le silence, la stupeur, un tremblement, des formes obligées, des mots qui coulent et imposent une histoire, de tous pour tous, pour franchir et déformer les murs. Ils avancent, ils avancent, ils se cherchent et ainsi tout tomberait, des fenêtres, des volets, le toit serait épargné. Il rêverait de glace et de fureur, il trouverait l’orage et la grêle.
Il est partout, il est parti, il se ferme et s’encombre, le réduit est bien clos, tout est étroit, les murs serrés, la vie déformée et il cherche une forme, et toujours il joue à l’absolu. Je ne comprends rien, j’affirme et veux tout sans effort, et vraiment je ne sais lire, ni écrire et moins encore épeler, contenté du peu, du rien, de l’inutile, sans effort, sans apprendre et sans ordre, aucun.
Je me préviens, je suis perdu, tout se joue à la jouissance, au sanglot long, et perdu. Les marins chantent, ils sont conquérants et tout exulte, il faut, il faut oser, tout est à jouer autour de la face, je me voile.
A ébrancher des choses inconnues, je suis perdu, enclos, la vie se retire. A la forme tout se déforme, j’en suis à arracher, et perdu, à voiler, dévoiler, revoiler, révéler, et espérer un monde en déraison. Bien tendu, la main blanche sur la main noire, le corps perdu, il faut arracher, armer et désarmer le silence, il faut des paroles sensibles, des rumeurs de soie et de clarté, il faut en terminer avec le monde achevé.
Il faut croire, et je devrais être aux mains tendues, les peaux blanches sur les peaux noires et vivre, vivre la grande liberté, comme on parle pour toute fin, tout plan et tout objet d’une grande lumière. Les mains tendues, le regard plein, la vie tracée sur le sable, dans l’abandon, sans épines et sans tourments. Oh, jeter les uns les autres, arracher et déposer des voiles.
Dévoilez, revoilez, révélez et pensez, saisissez vous de la joie, emparez vous de la liberté, il y faut et du courage des frissons, et du rire. Comment, comment, et tout est possible, on se traînerait dans la boue, on arracherait la fange des yeux et on se surprendrait, se poserait, s’exalterait et monterait, monterait, au plus haut, la place qui est la notre.
Les oreilles et le visage détournés, il est parti, il est partout, tout avance et sans peur, il dépose les feuilles de la joie sous l’arbre des mauvaises paroles.
06 Août 2012.
Il est partout, il est parti, il se ferme et s’encombre, le réduit est bien clos, tout est étroit, les murs serrés, la vie déformée et il cherche une forme, et toujours il joue à l’absolu. Je ne comprends rien, j’affirme et veux tout sans effort, et vraiment je ne sais lire, ni écrire et moins encore épeler, contenté du peu, du rien, de l’inutile, sans effort, sans apprendre et sans ordre, aucun.
Je me préviens, je suis perdu, tout se joue à la jouissance, au sanglot long, et perdu. Les marins chantent, ils sont conquérants et tout exulte, il faut, il faut oser, tout est à jouer autour de la face, je me voile.
A ébrancher des choses inconnues, je suis perdu, enclos, la vie se retire. A la forme tout se déforme, j’en suis à arracher, et perdu, à voiler, dévoiler, revoiler, révéler, et espérer un monde en déraison. Bien tendu, la main blanche sur la main noire, le corps perdu, il faut arracher, armer et désarmer le silence, il faut des paroles sensibles, des rumeurs de soie et de clarté, il faut en terminer avec le monde achevé.
Il faut croire, et je devrais être aux mains tendues, les peaux blanches sur les peaux noires et vivre, vivre la grande liberté, comme on parle pour toute fin, tout plan et tout objet d’une grande lumière. Les mains tendues, le regard plein, la vie tracée sur le sable, dans l’abandon, sans épines et sans tourments. Oh, jeter les uns les autres, arracher et déposer des voiles.
Dévoilez, revoilez, révélez et pensez, saisissez vous de la joie, emparez vous de la liberté, il y faut et du courage des frissons, et du rire. Comment, comment, et tout est possible, on se traînerait dans la boue, on arracherait la fange des yeux et on se surprendrait, se poserait, s’exalterait et monterait, monterait, au plus haut, la place qui est la notre.
Les oreilles et le visage détournés, il est parti, il est partout, tout avance et sans peur, il dépose les feuilles de la joie sous l’arbre des mauvaises paroles.
06 Août 2012.
Inscription à :
Articles (Atom)