VII
Je
te perds, corps noyé, au sable, vent assoupi, cœur en cendres, temps de raison,
et tout au renoncement, un peu encore, les voiles flottent, rien ne donne, ni
armes, ni bannières, flamme de vent sur l’horizon, je tourne et je retrouve la
fureur et les grains, jetés du bout des doigts, figure effrayée de vertige.
VIII
Sans
mélange corps de bois peint, fil rouge au câble étendu, la plage, les corps
tremblent, les pieds au sol tout tracent, je descends pour l’aventure, le temps
perdu, aux vagues, au sable, un peu aux yeux, beaucoup au cœur, ciel de saison
et vagues sûres, tout tremble et se déploie, cœur tenu à vive allure.
14 Juillet 2016.
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