vendredi 17 mai 2019

Avec Wanchaï.

Ô triste, triste était mon âme : un mot seulement, triste, bien sûr.


Il est pénible, ce monde à la fenêtre, les pierres étoilées aux étagères pesantes, il y a des jours ainsi, de chapeaux noirs et de regards tristes : du balcon sur les nuages les montagnes des Alpes, ah oui, il faudra, il ne faudra rien du tout, et du fromage fort, et des rêves, la beauté dépassée, la vie est en attente.

Et d'une autre façon : on en mange, on en explose, du mot et des saisons, des rimes, de la joie, dans l'été et la paille, parmi les jambons, ô, les grands jets d'eau sveltes parmi les marbres.

30 Octobre 2010.



Éclaircir sa tristesse

Sur la page jaunie

Par la perte le deuil



Avec ces vers anciens

Respectant la césure

Et l’esprit des espitres



Mal vit qui ne s’amende*

Disait à ses amis

Ce poète brûlant

Après l’avoir fauché

Le chiendent du jardin

La zizanie des vers



Mal vit qui ne sait pas

Sa tristesse tourner

En cueillaison d’un rêve**



Comme ces vers nouveaux

Adressés à ses ami.e.s

Œuvrant ès poésies



Jean-Jacques-Dorio

* Michel d’Amboise ** Stéphane Mallarmé







1 commentaire:

  1. Éclaircir sa tristesse

    Sur la page jaunie

    Par la perte le deuil



    Avec ces vers anciens

    Respectant la césure

    Et l’esprit des espitres



    Mal vit qui ne s’amende*

    Disait à ses amis

    Ce poète brûlant

    Après l’avoir fauché

    Le chiendent du jardin

    La zizanie des vers



    Mal vit qui ne sait pas

    Sa tristesse tourner

    En cueillaison d’un rêve**



    Comme ces vers nouveaux

    Adressés à ses ami.e.s

    Œuvrant ès poésies



    Jean-Jacques-Dorio

    * Michel d’Amboise ** Stéphane Mallarmé

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