jeudi 1 octobre 2015

Il y a, enfants obtus, ils sont.



Sur le moment, en haut plus haut, au moment, tout est sauvage, et tout, on refuse, on abandonne, on ne tient rien, on suit et tout vraiment tout on délaisse, la nuit, le jour, les caresses, le corps perdu, le cœur en larmes, tout à l’abandon, tout en arrière, les moments sauvages, les enfants idiots et

l’ennui à peine dit, tout en souffle et soupirs, en arc, en centre, des évidences, de l’oubli, des insectes desséchés et au plus haut et au plus loin, des idées et de l’oubli, le cœur serré, le cœur éloigné, le cœur oublié, transporté, déposé et sans écho, sans larmes, tout en frissons et tremblements,

et en feu et en froid, il y a, ils sont tout en évitement, il faut poser et tout peser, dans cette balance tout bascule en jeux et en rires, une croix sans fin, une ride au front, pour toujours la vieillesse est installée, sans grandir, sans remettre, les enfants obtus, au lendemain, cœurs sur la main, aux pieds,

tout entreprendre et tout comme il le faut, le premier, le dernier, l’évidence, les coins tranquilles et la fraîcheur à l’ombre, le feu au soleil, évidence pour évidence, le ciel est bleu et l’herbe est verte, et tout on brasse, et tout on impose sur ce moment si sauvage et sans rien au coin obscur

aux fleurs, au jour, sur le moment, rien ne décide, rien ne vient et tout partirait loin et haut, sur le moment en haut plus haut, en chansons, en accords, du rien venu, du tout posé et ni nu, ni vêtu, sur la peur rendre un visage et encore forcer le passage, il y a, ils sont à abandonner, les tisons brûlants

et les rires, sous les décombres, la ruine, et tout va, on tire, on tente, on tient, on avance, un pas encore, une autre, évidence encore, après un souffle, un autre souffle, une maison pour se cacher, des jours, des nuits pour ne plus voir, pour ne plus comprendre et tout régler par le lien, tout est

à soutenir et tout en cercle tendre et porter plus loin, plus haut, les fleurs au soleil et un coin obscur, sentir une main et tout accepter et dire oui, il faut comprendre, il ne faut plus abandonner, il faut se défendre, il faut sortir, et cheminer sur la lumière, au devant, vers en haut, au vertige, enfants

obtus, tenus serrés et cachés d’un bras, d’un pied, d’une rêverie lente, d’un calme plat, tout franchir et encore plus lentement, sauter les deux rives, cœur étroit, cœur rompu, cœur perdu, dans les coins les plus sombres, les fleurs au jour brillent encore.                

19 Août 2014.

1 commentaire:

  1. tout est
    souffle


    en évitement


    évidence
    sur le moment


    un souffle
    à soutenir
    au vertige


    rêverie
    cœur rompu

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