mercredi 31 mai 2017

On est levé. 1 à 10



1


On est levé, tout au ciel brûle et on commence, à peine, à peine, et debout et promptement on enchaîne et tout au ciel menace, de vérités en vérités et certainement, le clou, le clou est enfoncé, on avance, on y est, la vie murmure et les plus grands sont à l’attaque, le monde brûle, au présent, détour.

mardi 30 mai 2017

Attention, de tout à moi.




1

Évidemment, bien évidemment, on cherche, on retrouve, le vent dans la main, le cœur au destin, la vue plus loin encore, le chemin épargné, tout au retour, un pied sur les cailloux et tout enchaîné de force, on avance et rien ne traîne, un simple, simple bavardage pour combler, chaîne et traîne, je tiens.

2

Je te tiens vidé, et tout ici nous proclame, tribu perdue, rois oubliés, enfants noyés, je vous regarde et tout encore, encore vous assure, rois oubliés enfants abandonnés, les eaux sont ouvertes, je suis ici, et ici tout passe, sans ombre, tout muet, la voix n’explose, le temps est ouvert, plus rien encore.

3

Et n’en est à dire, il faut, il faut et plus, et plus, ici se donner et simplement comprendre, chaque geste, une fleur à la branche, un oiseau en vol, des traces au chemin, tout appartient et tout en est pénétré, temps suspendu, tout est posé depuis longtemps, et tout ensemble, murs et sentiers, tout au ciel.

4

Et encore plus haut, ce tout les adore, et tout ce tout il forme et reprend, il comble et pénètre, en finir, et reprendre plus loin, en avant, la vie errante et la liberté, en finir, glisser sur les cailloux, encombrer le passage, je vous entends et je supprime la parole et le regard dans le profond du jour, finir, pourtant.

5

Au profond, à la chaleur, tout est au néant et rien ne suis, un pas, une ombre, une pierre, des éclats, verre et voix et passer sans comprendre, ne rien ressentir et avaler sans offrir, il faut en convenir la haine est pure, un jus de citron, un éclat, tout du ciel, tout de plus loin, fiel et vinaigre, je te regarde.

6

Corps déformé avec toi j’attends et ta mort et tes angoisses, cœur refusé, en haut, tombe ouverte, au plus haut, la haine sans trembler, citron et coups, du feu sur la blessure, vieux, tu es tombé et tu tires un char d’angoisses terribles, cailloux un à un jetés, animaux dévorés de haine et sarcasmes.

7

A dire, sont-ils capables, ils sont à aimer, première erreur, sont-ils à rejeter au fond dans la vase, cœur de métal et cœur jaloux, et plus encore, le jugement, on ne peut rien, on se doit tout, et tout les contraint, on est avec la terreur, ivre et fou, simplement seul et rejeté, on pensait, et rien ne pense.

8

On se trompe, on passe sur l’autre rive un temps de raison et de liberté, courage, pauvres, vivez vos erreurs et rejetez, ne comprenez rien, soyez déçus à jamais, on se relève et on passe, chemin de pierres roulées, rive perdue d’enfants inquiets, ce tout aimait, il fuit et vous à tout jamais ne comprendrez.

Tout passe de lui à moi, rois oubliés. 

06 Août 2016.

lundi 29 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8


8

On se trompe, on passe sur l’autre rive un temps de raison et de liberté, courage, pauvres, vivez vos erreurs et rejetez, ne comprenez rien, soyez déçus à jamais, on se relève et on passe, chemin de pierres roulées, rive perdue d’enfants inquiets, ce tout aimait, il fuit et vous à tout jamais ne comprendrez.

Tout passe de lui à moi, rois oubliés. 

06 Août 2016.

dimanche 28 mai 2017

Lawrence, chanson de circonstance.


Attention, de tout à moi. 1 à 8



7


A dire, sont-ils capables, ils sont à aimer, première erreur, sont-ils à rejeter au fond dans la vase, cœur de métal et cœur jaloux, et plus encore, le jugement, on ne peut rien, on se doit tout, et tout les contraint, on est avec la terreur, ivre et fou, simplement seul et rejeté, on pensait, et rien ne pense. 

samedi 27 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8


6


Corps déformé avec toi j’attends et ta mort et tes angoisses, cœur refusé, en haut, tombe ouverte, au plus haut, la haine sans trembler, citron et coups, du feu sur la blessure, vieux, tu es tombé et tu tires un char d’angoisses terribles, cailloux un à un jetés, animaux dévorés de haine et sarcasmes.

vendredi 26 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8



5


Au profond, à la chaleur, tout est au néant et rien ne suis, un pas, une ombre, une pierre, des éclats, verre et voix et passer sans comprendre, ne rien ressentir et avaler sans offrir, il faut en convenir la haine est pure, un jus de citron, un éclat, tout du ciel, tout de plus loin, fiel et vinaigre, je te regarde. 

jeudi 25 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8



4

Et encore plus haut, ce tout les adore, et tout ce tout il forme et reprend, il comble et pénètre, en finir, et reprendre plus loin, en avant, la vie errante et la liberté, en finir, glisser sur les cailloux, encombrer le passage, je vous entends et je supprime la parole et le regard dans le profond du jour, finir, pourtant. 

mercredi 24 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8




3


Et n’en est à dire, il faut, il faut et plus, et plus, ici se donner et simplement comprendre, chaque geste, une fleur à la branche, un oiseau en vol, des traces au chemin, tout appartient et tout en est pénétré, temps suspendu, tout est posé depuis longtemps, et tout ensemble, murs et sentiers, tout au ciel.

mardi 23 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8


2

Je te tiens vidé, et tout ici nous proclame, tribu perdue, rois oubliés, enfants noyés, je vous regarde et tout encore, encore vous assure, rois oubliés enfants abandonnés, les eaux sont ouvertes, je suis ici, et ici tout passe, sans ombre, tout muet, la voix n’explose, le temps est ouvert, plus rien encore.

lundi 22 mai 2017

Attention, de tout à moi. 1 à 8




1
 
Évidemment, bien évidemment, on cherche, on retrouve, le vent dans la main, le cœur au destin, la vue plus loin encore, le chemin épargné, tout au retour, un pied sur les cailloux et tout enchaîné de force, on avance et rien ne traîne, un simple, simple bavardage pour combler, chaîne et traîne, je tiens.


samedi 20 mai 2017

Bruce, James, Feliciano, Porporino, Michel, Laurent.






22 Juillet 1979.

Fleurs d’amandier. II



De rêves, de cailloux, enfants sans espérances, on en laisse trop, et on commence, on laisse tout, ce tout laissé, comptez et recomptez, au jardin tout on coupe et recoupe, rien au rien ne s’emporte, tout le reste est à brûler, infiniment et pour longtemps le bien transperce, j’en suis ici et j’en retiens, 
 
beaucoup et encore plus et encore bien plus loin, les jours heureux, les champs, au pied les souches et les cailloux, silex muet, bannière et armes déposées, j’entends la guerre, j’entends les champs traversés de misère et sans rien à en dire, le froid, la peur, tout est au loin, au plus profond, oiseau chanteur, 

et visage d’espérance, figure instable, regard mêlé, je tiens, tu viens, tout ici te demande, coupe et recoupe et rien ne laisse, ta vie étrangement bascule du pied de l’un au regard de tout, tout ce tout indifférent, sans limite dévore et mutile, enfants perdus, cœurs éloignés, la bonté, tout sans rien,

se dire en abandon, sans y penser, sans rien en dire, penser encore où sont les fleurs d’amandier, il reste, il reste un souvenir, en haut, arbres en feuilles, recommence, trace de temps, tu défigures l’espace et tu deviens sans y penser un étranger, aux étoiles tout est parti, la nuit, une prière, je tiens,

tu viens, et rien encore, on désespère, j’en suis ici étrangement à dire et à faire, mères perdues, silex muet au pied des souches, tout ici au vent se désespère, sèche et attend l’arrachement, la vie, la misère, j’en suis encore à mon premier voyage, on ose presque le printemps, j’en suis, j’en viens, tout, 

ici, de tout ce tout, je tiens, prière et chanson, je vous regarde et tout ici, se traîne et succombe, enfants perdus, mères éreintées, au moins saurons-nous lire et écrire, encore plus compter sagement les fleurs d’amandier, une à une, cinq à cinq, le tout est au grand reste, la volonté, le plaisir, pour la joie, 

immense, fleurs de neige et tout ici reste, au plus grand reste, fleurs d’amandier et fleur de neige, au froid et à la certitude le temps passera, enfants perdus, mères éprouvées, à l’abandon, j’en viens, j’en suis et éclate et viens ici, vengeance et fleurs blanches sur le devant, en l’air, en bas, on abandonne,

main tendue et cœurs ouverts, échange, travail et désir tout manque, la vie entendue, le soleil levé, les yeux ouverts les orage qui passent et tout encore des merveilles du monde consoleraient presque, regard clair, joue reposée, baisers offerts, joie et bonté généreusement, sans trembler sans retenir, 

fil tendu et main en caresse, enfant reposé, tu comptes une à une les fleurs.

05 Août 2016.