dimanche 31 juillet 2016

Sans un caillou. I/VII (Jour tordu.)


I


Ce que c’est, et plus encore, que cette vie, il faut entendre et donner, au vent et aux cailloux son âme, pour être, sous le ciel, penché. 

Le jugement et la stupeur, aux tremblements tous sont complices, tout donne, la vue, la vie, le bien et les saisons. 

Tout est à faire, tout est donné, le temps suspendu, l’évidence recommencée, il y a, il faut. 

18 Août 2015.

Einojuhani.


Allons aux oiseaux sauvages.

samedi 30 juillet 2016

Une histoire à trembler. V/V


V

Envolez-vous, nagez, noyez, vos yeux, le monde est immense, la vie, la mort, toujours et tout est libre, à prendre, un heureux jour, un heureux temps, une histoire.

Conquis, bannières et drapeaux, tout est au front, il se cherche et tremble, lointain il manque, les doigts tendus, les pieds, tout le corps abandonné, il semble, il enlace, tremble, le présent au ciel se mêle, tendez la main, ouvrez les yeux.

Il ne se pose plus, il ne s’arrête plus, tremble, à l’infini tout donne et se remet, le jour, le soir, tout ce qui recommence, envolez-vous.
                                                                                        
17 Août 2015.

vendredi 29 juillet 2016

Une histoire à trembler. IV/V



IV

Un vol, une certitude, une question et bien simple, fête interrompue, oh mon pauvre cœur, oh mon pauvre temps, tout est suspendu.

Tout se tient, et tout, tout, et tout coule et je demande : tendez la main, ouvrez les yeux.

Il ne se pose plus, il ne s’arrête plus, tout tremble, à l’infini tout donne, et remet, le jour, le soir, tout ce qui recommence. 

17 Août 2015.

jeudi 28 juillet 2016

Une histoire à trembler. III/V



III

Guêpes et abeilles, tout dévorent, grappes et feuilles, couvertes et tracées, tout est emporté, une immense, joie, immense, coule au trésor, le vent, le jour, le soleil, la boue sous le pied.

Au début, l’escalier, tout est en ordre, infiniment, sans tremblement, sans raison, il n’y a rien à craindre.

La vie tourmente, le ciel brûle, tout est à terme, il vient, il vient et ensemble et comment, il se pose, il se donne, il se cherche, tout en haut et au rebord, tout coule et tout coulera.

17 Août 2015.

mercredi 27 juillet 2016

Une histoire à trembler. II/V


II

Et tout s’impose, et tremble, au frais le matin penche, allons a l’hiver, tournons et battons voiles et drapeaux, tout pour l’avenir, pour comprendre, face, le regard perce et je te vois, vermine abandonnée, chose craintive, cœur tombant.

Il se pose et je chante et je bénis la foudre et les passions, vous y êtes et nous y serons.

Tout coule, nids d’abeilles et colliers de guêpes, temps suspendu et bouche ouverte, la faim pour le moment et le début dans l’escalier, tout charme et tout commence, tout a coulé et tout mord, le pain fendu, l’ombre portée. 

17 Août 2015.

mardi 26 juillet 2016

Une histoire à trembler. I/V




I

Oh, agiter et reprendre, tout avancerait et irait du jour au crépuscule, tout est compté et pesé, présence, joie, immanquables, sans retour, il semble, il parait. 

Il enlace, le présent, tout au ciel se mêle et tremble, un empire, l’autre. 

Les yeux ouverts, honte bue, serpents et vermines, pour avancer, pour dire et pour entendre, et combler, tout siffle, en place, tout tremble et enchante, allons au vent, tournons la bride, le calme est tenu, la pierre est intacte. 

17 Août 2015.

lundi 25 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. IX/IX

IX

Sur les yeux, sur le temps, sur les sens opposés, elle n’ose et compte une à une des balles de paille, oh, et bien avertie et bien contente. 

Je pense en y pensant que le monde est monde et tous attendent, tout se comprendrait et tout se comprendra.

17 Août 2015.

dimanche 24 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. VIII/IX

VIII

Dans le bruit et la fureur, on ne comprend rien, temps suspendu, temps voilé et d’effort et de tendresse.

Tout te mène et tu comprends, au jardin, au pays les mains sont à la fois habiles et engourdies, l’horizon enfin, encore et une fois de plus, est en place, tout va souffler.

17 Août 2015.

samedi 23 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. VII/IX

VII

Brin à brin, pied à pied, la vie s’endormirait sans les avertissements, les veilleurs veillent, les idiots se déplacent d’un temps à l’autre.

Un pied tendu, un doigt posé, on se donnerait du temps pour être ensemble, ils sont heureux et ne comprennent rien, si peu avertis et si peu enflammés. 

17 Août 2015.

vendredi 22 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. VI/IX

VI

Attention, tout avance, la fin des temps, le sol recomposé, tout roule, un pied sur l’autre. 

Pour l’avenir, pour le soleil, tout brille et se noie dans la lumière, sur chaque brin d’herbe déposé, un avertissement : les choses sont complexes. 

17 Août 2015.

jeudi 21 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. V/IX

V

Je te mords et je t’aime et je finis, tu es en position, il faut recommencer, mots labourés, tout est posé au sol, brin à brin. 

Ô, temps qui ne compte plus, cette femme laboure, oh, bien avertie, sans peur, tout est en place, et tout cela coulerait et tout mordrait les pieds et les mains. 

17 Août 2015.

mercredi 20 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. IV/IX

IV

Je pose un mot après l’autre et tout grandit et tout se ferme, il est incomparable, il est bien soutenu le monde qui chante à chacun les mots, les uns après les autres. 

La terre est plate, l’horizon est fermé, les meules brin à brin, tout est entassé, je suis averti et j’assure le monde, la culture.

17 Août 2015.

mardi 19 juillet 2016

On a toujours le choix.


Terre plate, monde, monde. III/IX

III

Les livres fermés, chaque mot perd son sens et sa saveur, elle dit : oh, c’est pour les gens avertis, de quoi, par qui, elle n’ose pas les gens cultivés. 

La culture sent le labour, la fenaison et les andains, incroyable et stupéfiante volupté, bonne volonté des mots les uns après les autres, labours et meules tout est posé sur terre. 

17 Août 2015.

lundi 18 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. II/IX

II

Bienvenus, souliers cirés, l’air faraud : qui comprend ce langage. 

Tu es au bord et tu comprends, ils sont heureux, bien, sans sillons, il faut entendre leur chanson, ils sont heureux et tous avancent.

17 Août 2015.

dimanche 17 juillet 2016

Terre plate, monde, monde. I/IX



I

Tu comprends que tu as compris, quelle chose, si petite, pour longtemps, ombre légère. 

Tout est pesé et tu déploies enfin, enfin, un regard neuf, une autre intelligence, bientôt, pour plus longtemps, une île bleue et joyeuse et tu cites, tu cites, les mots filent et tournent. 

17 Août 2015.