mardi 12 juillet 2016

A ton passage.





I


Pour que ce soit un tas et de n’importe quoi, et en plus une étendue, pour que les eaux s’y assemblent, sur un chemin pour rencontrer, au fond, au fond, il y a des yeux ouverts et des voix qui explosent, en finirais-je, et un jour et jamais, 


le tremblement, tout est incertain et la douleur, tout est brûlant et tout retient, 


de l’eau, de l’air et tout encore, au reste, au contenu, à la déploration, il faut, il faut et nous sommes, et nous sommes notre chemin, et près des bois et autour des fontaines, tourne et revient et sois enchanté, au détour, il passe et


II


plus grand et plus beau et tout est agréable, temps suspendu, soleil noyé de regards justes et de frissons, glissez, glissez, émois et sensations, une fenêtre et sur le toit un monde et au détour des gestes tout est à affirmer, et tout est 


pour grandir, des bois : la forêt, des fontaines : la source, et lancez vos cris 

et vos lamentations, puisque, tout grandit et puisque tout ira, au fond, au secret, je te promets, je serais là et nous irons, pas souples et regards fiers, ces enfants sont oubliés et tous trahissent, quelle difficulté et pourquoi des paroles, 


III


une, plus une, il faut un long discours, sans armes, sans soulier, tout tremble, 

et tout est à retrouver, chemin perdu de bois et de vallons et arbres désolés, morts et tremblants, dans le temps qui se lève, dans l’air et sur les eaux, cordes et nœuds, tout est à lier, et tout est tenu, bonheur, espoir et retrouvailles, 


d’un bord à l’autre, d’une sensation, la toile trouée, accroc, et mains qui serrent, 




IV


tout est à tenir et tout est retenu, doigts sensibles et clair soleil, du regard et du sourire dedans, dedans, il faut être encore plus fier et plus ferme, une lame arrogante, et oiseau : je te chasse, et plus encore, yeux ouverts et visages calmes 


et serrés, tout est pâle, à ton passage, tout est fermé et tout se rend, yeux humides et cœur tremblant, tout témoigne et tout dit, et tout disant il n’y a plus d’images, il n’y a plus d’histoire, un passant tout tremblant, hors du temps, 


hors de la vie, sans yeux et sans oreilles et je voudrais bien le savoir et comment, 


V


pourquoi, cela est-il possible, question stupide et stupide réponse, on tremble, on plie, tout est à accrocher, cordes et nœuds, pour lier, le mât et la voilure, sur les eaux assemblées, sur le souvenir, ici fut un royaume, ici le temps 


est perdu, et passe, passe, je te promets, je serais là et nous irons, au reste, 

à l’essentiel, à la déploration, il faut, il faut, et nous sommes notre chemin, il passe et plus grand et plus beau, tout est agréable, temps suspendu, soleil noyé, regards justes et frissons, glissez, glissez, tremblements, cordes, nœuds, 


nous tiendrons ferme, tout est pâle à ton passage.

                                                                                        
14 Août 2015.

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