mardi 30 mai 2017

Attention, de tout à moi.




1

Évidemment, bien évidemment, on cherche, on retrouve, le vent dans la main, le cœur au destin, la vue plus loin encore, le chemin épargné, tout au retour, un pied sur les cailloux et tout enchaîné de force, on avance et rien ne traîne, un simple, simple bavardage pour combler, chaîne et traîne, je tiens.

2

Je te tiens vidé, et tout ici nous proclame, tribu perdue, rois oubliés, enfants noyés, je vous regarde et tout encore, encore vous assure, rois oubliés enfants abandonnés, les eaux sont ouvertes, je suis ici, et ici tout passe, sans ombre, tout muet, la voix n’explose, le temps est ouvert, plus rien encore.

3

Et n’en est à dire, il faut, il faut et plus, et plus, ici se donner et simplement comprendre, chaque geste, une fleur à la branche, un oiseau en vol, des traces au chemin, tout appartient et tout en est pénétré, temps suspendu, tout est posé depuis longtemps, et tout ensemble, murs et sentiers, tout au ciel.

4

Et encore plus haut, ce tout les adore, et tout ce tout il forme et reprend, il comble et pénètre, en finir, et reprendre plus loin, en avant, la vie errante et la liberté, en finir, glisser sur les cailloux, encombrer le passage, je vous entends et je supprime la parole et le regard dans le profond du jour, finir, pourtant.

5

Au profond, à la chaleur, tout est au néant et rien ne suis, un pas, une ombre, une pierre, des éclats, verre et voix et passer sans comprendre, ne rien ressentir et avaler sans offrir, il faut en convenir la haine est pure, un jus de citron, un éclat, tout du ciel, tout de plus loin, fiel et vinaigre, je te regarde.

6

Corps déformé avec toi j’attends et ta mort et tes angoisses, cœur refusé, en haut, tombe ouverte, au plus haut, la haine sans trembler, citron et coups, du feu sur la blessure, vieux, tu es tombé et tu tires un char d’angoisses terribles, cailloux un à un jetés, animaux dévorés de haine et sarcasmes.

7

A dire, sont-ils capables, ils sont à aimer, première erreur, sont-ils à rejeter au fond dans la vase, cœur de métal et cœur jaloux, et plus encore, le jugement, on ne peut rien, on se doit tout, et tout les contraint, on est avec la terreur, ivre et fou, simplement seul et rejeté, on pensait, et rien ne pense.

8

On se trompe, on passe sur l’autre rive un temps de raison et de liberté, courage, pauvres, vivez vos erreurs et rejetez, ne comprenez rien, soyez déçus à jamais, on se relève et on passe, chemin de pierres roulées, rive perdue d’enfants inquiets, ce tout aimait, il fuit et vous à tout jamais ne comprendrez.

Tout passe de lui à moi, rois oubliés. 

06 Août 2016.

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