Et qui sait où il va. Entends-tu la mer, elle monte et tout descend, tout est regardé. Il cherche un appui, il trouve une souffrance et une ouverture. Un moment tout est tendu et puis un autre regard, et tout est libéré, une vie seule à choisir et quand on ne choisit pas on tombe et on ramasse.
Les morceaux sont utiles, il compte une à une les maisons, les paroles, le quartier est immense, il y a des erreurs et des mensonges, tout s’avance, il faut, il faut, et trois fois plus encore, de la légèreté. Un air suave au dessus de la tête, au dessus des doigts pour supporter le vol des feuilles.
Rien ne meurt encore, des doigts légers, des erreurs reconnues, sans précisions, pas de plan, un air qui passe et un souffle à percevoir. Il chante dans le temps, il souffle sur les doigts, il est vague et il cherche, il tourne. Il trouve dans le calme, dans l’assoupissement, chaque seconde.
Un grand départ, on voyage d’une rive à l’autre, d’un sentiment à une émotion, rien ne meurt, rien n’est au tri, il faut sans forcer avancer d’un pas et d’un autre, veiller, sûrement rester imprécis, rester indécis, se rendre et assumer, une pression de l’air qui passe et je suis un objet posé.
Au sable, je ne suis rien sous le calme, je suis encore et j’avance et simplement, je reviens, je me cherche et je me charme, je préviens le retour, il faut croire immensément, il faut avancer et entendre. Il y a des choses impérieuses, des passions et des sensations. Avance, voici la mer.
L’air sans un nuage, un peu de temps, de la chaleur aux épaules, aux hanches des grains durs et des retraits avec. Ne précipite pas, n’accélère rien, ici rien ne menace, la vie coule, un peu de temps et tout sera sauvé, un peu de temps, et tout revient, il y aura des lits et des jardins d’eau.
Des oiseaux clairs aux branches, ils avancent, ils posent, ils lissent les plumes, les pattes, ils reposent et disparaissent. Ne précipite rien, accepte tout, parle. Tu murmures et ton oreille est attentive, il frissonne, il est à l’émoi, à l’abandon, en pesanteur. Oublie tout ce poids et cherche la fin.
Il se pose, plus soutenu et plus dans le temps. Dans la palpitation il tourne et recommence. Oiseau en majesté, il tourne et recommence et sacrifie. Sacrifie-toi, tu cherches le calme, tu trouves des incertitudes, plus soutenu par l’air, plus soutenu par l’air et ce qui vole, vole, tu chanteras.
Sous les branches, une fois, encore pour user le temps et le frisson, pour user de l’air éternel, il souffle et d’un doigt il cherche et tu trouves la position exacte et plein, et plein, tu es extase et placement, il faut se rendre, il faut se compter, il faut s’entendre et accepter le temps inutile.
Parfois on construit des murailles pour le vent. La confiance au cœur, le fil souple tient, tu voles sur l’eau claire et tu chantes sur les rocher, l’espoir au dessus des eaux, tu assembles tes vérités, tu trouves ce fil souple, cette raison et sans empire, sans précision, tu vagabondes et tu te rends.
Il faut entendre encore le chant si pur, il faut, il faut, et sourire.
04 Août 2012.
Les morceaux sont utiles, il compte une à une les maisons, les paroles, le quartier est immense, il y a des erreurs et des mensonges, tout s’avance, il faut, il faut, et trois fois plus encore, de la légèreté. Un air suave au dessus de la tête, au dessus des doigts pour supporter le vol des feuilles.
Rien ne meurt encore, des doigts légers, des erreurs reconnues, sans précisions, pas de plan, un air qui passe et un souffle à percevoir. Il chante dans le temps, il souffle sur les doigts, il est vague et il cherche, il tourne. Il trouve dans le calme, dans l’assoupissement, chaque seconde.
Un grand départ, on voyage d’une rive à l’autre, d’un sentiment à une émotion, rien ne meurt, rien n’est au tri, il faut sans forcer avancer d’un pas et d’un autre, veiller, sûrement rester imprécis, rester indécis, se rendre et assumer, une pression de l’air qui passe et je suis un objet posé.
Au sable, je ne suis rien sous le calme, je suis encore et j’avance et simplement, je reviens, je me cherche et je me charme, je préviens le retour, il faut croire immensément, il faut avancer et entendre. Il y a des choses impérieuses, des passions et des sensations. Avance, voici la mer.
L’air sans un nuage, un peu de temps, de la chaleur aux épaules, aux hanches des grains durs et des retraits avec. Ne précipite pas, n’accélère rien, ici rien ne menace, la vie coule, un peu de temps et tout sera sauvé, un peu de temps, et tout revient, il y aura des lits et des jardins d’eau.
Des oiseaux clairs aux branches, ils avancent, ils posent, ils lissent les plumes, les pattes, ils reposent et disparaissent. Ne précipite rien, accepte tout, parle. Tu murmures et ton oreille est attentive, il frissonne, il est à l’émoi, à l’abandon, en pesanteur. Oublie tout ce poids et cherche la fin.
Il se pose, plus soutenu et plus dans le temps. Dans la palpitation il tourne et recommence. Oiseau en majesté, il tourne et recommence et sacrifie. Sacrifie-toi, tu cherches le calme, tu trouves des incertitudes, plus soutenu par l’air, plus soutenu par l’air et ce qui vole, vole, tu chanteras.
Sous les branches, une fois, encore pour user le temps et le frisson, pour user de l’air éternel, il souffle et d’un doigt il cherche et tu trouves la position exacte et plein, et plein, tu es extase et placement, il faut se rendre, il faut se compter, il faut s’entendre et accepter le temps inutile.
Parfois on construit des murailles pour le vent. La confiance au cœur, le fil souple tient, tu voles sur l’eau claire et tu chantes sur les rocher, l’espoir au dessus des eaux, tu assembles tes vérités, tu trouves ce fil souple, cette raison et sans empire, sans précision, tu vagabondes et tu te rends.
Il faut entendre encore le chant si pur, il faut, il faut, et sourire.
04 Août 2012.
Entends la mer
RépondreSupprimer______ regarde
une ouverture
une vie ___ une liberté
morceaux de paroles
erreurs et mensonges
encore la légèreté
des mots ___ des feuilles
un souffle ___ un chant
un souffle sur la vague
le calme seconde après seconde
le grand départ
dérive des émotions
rien ne meurt
tout est dans l’air
posé
sous le sable
une sensation
la mer immense
chaleur et délivrance
une ligne de hanches
un jardin d’eau
des grains de rien ___ un refrain
"des lits pleins d'odeurs légères"*
oiseaux de plumes aux branches
oreilles en émoi
___________ le frisson se noie
la prose du temps
un recommencement
________________ palpitations
entends le sacrifice
"plus soutenu par l’air qu’un vol de feuilles mortes"**
son chant traverse les murs
extase du temps
confiance des cœurs
"viens, ô ma frégate, une heure avant ma mort"**
entendre sur les eaux le chant si pur
* Baudelaire
** J. Genet