jeudi 10 décembre 2015

Sûrement en exil, d’un sourire nous vous abattrons.

Comme si, il était une question, trahir ou accompagner, entendre ou tout effacer, et la saison et la raison. Au poids de toute chose, le plus juste, le plus complet, rempli de grains, d’avoine et de blé, de son et de toute céréale, au ciel bleu, aux manches larges, aux linges les plus lourds, et tout.


En vie sur la plage, de rhum et de melon et toute vie surprise au plus grand bien, au loin, au près, à la route, aux châteaux d’Espagne et de Caraïbes, rhum et melon et désirs affranchis, sur l’escalier, sur la roue. A chaque aurore il oublie, il est en haut et au plus haut, il cherche encore et trouverait.



Un peu ou beaucoup d’oubli et de repos, dans la fraîcheur et le feu toujours unis, présents et obstinément en vacance, frais et flamme et rhum et melon, enfin la route est libre et il reste  un soupçon de nostalgie, les paroles chuintent, la vie est calme étrangement et beaucoup se passe dessous.



Leur linge, et toi, aimes-tu la dentelle, un soupçon d’oubli et de fraîcheur, de feu au corps et de lacets détendus, et de lait aussi sur la plage, rupture impromptue, oubli imaginé et calme enfin, tout vient, tout tient et plus rien ne s’arrache, nous sommes enfin aux premiers jours, aux dernières émotions.



Sur la plage et rhum et melon, liqueur un peu amère,  bataille de chiens et oubli de prophète, je me tourne et j’arrache les derniers brins, la dernière vie. Il est question de trahison et d’accompagnement, de fièvre et de torture, sur la plage et rhum et melon, et linges lourds, je t’aimais dentelle.



J’aimais ce muguet, couronne offerte et lent sacrifice, le couteau est posé la toile est déchirée, le lieu est enfin calme, tout revenu aux prophètes, je dis, je sais, je vois et disant, j’annonce et j’invite. Toute honte bue, il s’enferme et déchire les mots un à un, la trahison, oh quelle formule, l’un pour.



Un et les autres, tout un rang, tout au long, plage et dentelles et rhum et melon, nous vous avons bien torturés et je vous donne encore un peu de temps et de rhum et de melon et de liqueur amère, laissez nous au loin sur cette plage et sable enfin. Sous les ongles, la peau est arrachée, le sel dessus.

Je vois, j’entends et disant enfin, j’annonce le calme et le repos et un peu en paradoxe, sur la plaie, la frénésie, je vous vois, je vous entends et je ne vous dis rien, je ne vous chante plus et je murmure pour certains les paroles chuintantes, l’avenir est à nouveau ouvert, nous irons sur la route, disant.



De mensonges et d’un sourire nous vous abattrons, la joie enfin et pour longtemps du rhum et du melon.

   

02 Août 2014.    

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