mercredi 22 juin 2016

(Jour tordu.) Quand passent les cigognes. IV/V


IV

Il te reste à coudre les âmes, tout est perdu, tout devrait naître, les maisons et les gens, les arbres et les lois, mais avant que tout finisse, il ne reste plus de connaissance, un grand incendie de mépris, regard dur.

Que s’effacent ces existences, soleil à noyer et que tout disparaisse. 

Il reste un vague souvenir, heures en tombes, la vie, la mort, tout court dans ce jardin d’abandon et de mépris, que tout brûle et que tout tombe, je frémis et tout palpite sur ce jour tordu, on va chantant, ô mon amour, tout se déploie. 

12 Août 2015.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire