dimanche 3 décembre 2017

Chaque feuille ...

Chaque feuille pèse son poids de vent, il y a des rumeurs d’oiseaux dans les branches. Tout ce qui se voit est profusion et ce que l’on découvre, chétif et sans nerf. Trop de feuilles, il faut couper et tailler dans la chair. L’équilibre est fragile, la main se détache du tronc. Dans le jardin qui sèche, le pied et l’oreille vacillent. Comme ce qui casse, le tuteur du rosier mord la chair. Le figuier est vengé.

13 Juillet 2004.

1 commentaire:


  1. "Je te l’ai dit pour les nuages
    Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer
    Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles
    Pour les cailloux du bruit
    Pour les mains familières
    Pour l’œil qui devient visage ou paysage
    Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur
    Pour toute la nuit bue
    Pour la grille des routes
    Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert
    Je te l’ai dit pour tes pensées pour tes paroles
    Toute caresse toute confiance se survivent."


    Ces mots tout simples de lumière
    Paul Eluard les a écrits


    RépondreSupprimer