samedi 16 novembre 2019

Retour, il a, il y a.

En silence
les mots franchissent
les murs noirs
rêves blancs

la vie
joue à l’ infini
sans ordre
en noir et blanc


un sanglot
un long chant noir
exulte à la face
cri blanc


main blanche et déraison
main noire à corps perdu
silence de soie
la clarté achève le monde


croire en la peau blanche
la peau noire en liberté
grande lumière sur le sable
à l’abandon
lisse et paisible
armes déposées


dévoiler la pensée
la joie d’un frisson
rire noir du blanc de l’œil

les oreilles sont au visage
détournées de la parole
noire
sur le blanc de la feuille


Maria Dolores Cano,  14 octobre 2019 à 20:53. ici .

3 commentaires:


  1. silence
    rêves blancs

    à l’ infini
    noir et blanc


    un sanglot
    à la face
    cri blanc


    silence de soie

    peau blanche
    la peau noire
    lumière
    paisible


    la pensée
    d’un frisson

    au visage
    la parole


    blanc de la feuille




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  2. le 7 mai 2011 à 11h 20 michel chalandon a posté ce commentaire prolongeant un poème donné sur le blog de jean jacques dorio

    .Une mer d’immortelles:
    nous nous l’inventerons.
    A l’aune du temps passé
    et aux souffles du vent,
    je vous rejoins et je m’enchante:
    un parfum aux plumes des oiseaux,

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  3. Mon poème se terminait ainsi :

    Aussi mes chers amis
    Voguez dans les poèmes
    Et inventez la vie
    De qui les écrivit

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