Ô,
pauvres morts.
III
De
l’air à mordre et de l’eau.
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Je cherche et j’accomplis et je donne de l’air à mordre et
de l’eau à saisir, d’un doigt, de deux, tout pour entreprendre, sans raison,
tout au poids, le présent, le futur et tout est encore d’éblouissements, d’une
évidence : l’or est pur, sur ta couche et par raison tu te fais violence,
et tu t’imposes.
Offert à tous les vents, en sacrifice, tranché à chaque
croisement, ta mort est en voyage et tes cris sont perdus, éclate et tonne, chaque
cri résonne, air, clame, et réclame, les ombres bleues volées, la croix du
chemin, les eaux calmes déposées, un poids de chair est servi, posé, tout est
calme.
24 Juillet 2015.
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