I
Oh, à cuire et recuire,
coudre et planter, au tourbillon invité, l’histoire de la bourrasque, du
tourment et des illusions, tout au sinistre, tout au couchant, tout en lèpre
sur les murs, les rues sont sales, les yeux fermés et en majuscule, on ose le majuscule,
l’ennui.
Tout en y venant, des herbes,
des cailloux, rubans qui volent et portes usées, fers sur le bois et renforts
pour le mur, un monde passe, un monde tourne et tout mourait d’ennui à chaque
lettre, je tiens, je viens, j’y suis, j’engrange et tout commence, les rues
sont sales, la division est aux fenêtres. Tu parles, tu donnes, tu ploies et
tout à tes épaules se pose et tout on berce, « saché-je » où et où tout
se pose, où tout est calé.
D’une manière certaine, incertaine,
je viens, je reprends et je compte, oh temps perdu, oh temps ancien et
anciennes routes et traces, tout est à effacer, tout est à nettoyer, que je
tourne, que je sache, que j’estime et que tout ploie, le monde dort, les rues
sont sales, tout avance, tout est tordu et il faut encore perdre et rayer au
loin, la surface, au près, si les cœurs affleurent.
26 Juillet 2015.
26 Juillet 2015.
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