Ô, pauvres
morts.
III
De l’air à mordre et de l’eau.
4/
Au centre, cœur fidèle et perdu, dans le matin de fièvres,
la chaleur au ciel et les pieds dans la pente, tu revois et tu tournes, et tu
demandes encore : déposez au carrefour un poids de chair, ici sans
attendre, demandez au voleur le sens de son malheur, nous y étions pour
chanter.
Là, nous demeurons, pour voler, pour rire et partager, quand
viendra l’heure et commencera l’éternité, nous serons à pas lents, pour lancer
la charge, nous irons au bucher dérober les dépouilles, consoler les
morts : les armes, la splendeur, la gloire, seul, ici, tout tient dans ta
main droite.
24 Juillet 2015.
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