jeudi 4 août 2016

Sans un caillou. V/VII (Jour tordu.)


V

Le front s’endort et bien lentement, cils battus, paupières lourdes et doigts gourds et tout calme, tu vas, tu viens, tu transformes.

Un jour indécis, bien sérieusement tordu en affrontements, en guerres calmes, les bateaux doivent rentrer, au temps suspendu, au regard égaré, tout était alerte, tout enfin est engourdi.

Une seule fois, une seule, pourrait être suffisante, je suis précisément au centre, je suis au partage, je vis, je cours.

18 Août 2015.

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