mardi 27 septembre 2016

Ô, vous qui étiez. II, 2/3


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Dans la sûreté étrange du monde, tu avances et je te vois, qui fut et vous qui étiez, nous sommes, vous fûtes, et tout encore avance sans trembler, cœur ébloui et retour, au-devant tout est en sécurité je te tiens, je te vois,

tout achève et avance, sans un désir, sans une goutte, l’eau est à voir toute et toute entendue, du chemin, du chemin, de l’éclat en écho, en écho sur le reste, tout est étrangement concentré et rendu, au lointain, au couchant, dans le sentiment, tout étrangement se pose et se contient, 

tu retournes et tu te vois au bord des routes, chanson perdue, cœur élancé tout tourne et tu reviens du plus long des voyages, cœur enchaîné, tout en entier sur le devant, dans la vie même, dans le devoir tu tournes et préviens, il faut, il faut tout dire et tout reprendre, le devoir, le temps, tout est tourné et tout contient, il faut dire et reprendre, l’espoir. 

Tout coule d’un doigt à l’autre, la vie échappe et je m’incline au-devant, au-devant, les grands sauvages ont disparu, il reste, il reste une illusion, une évidence, un souvenir, j’y étais, j’y fus.

12 Juillet 2016.

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