jeudi 27 août 2015

Cherches-tu.


Tiens-tu la perche, tends-tu le bras, il tourne, il tourne et passe au chemin le sans courage, le perdu qui tremble, tend le bras, tiens la perche, l’air est froid, comme si on avait mal dormi, comme si on n’écoutait pas, comme si toutes ces histoires étaient bruit et fureur, à résoudre dans le silence,

oublies-tu, cherches-tu encore et puis encore, pense : l’air est frais, le soleil haut, orient invisible d’un occident lointain, tiens-tu, vois-tu, sais-tu, un orient invisible, un bras tendu et un chemin, on tourne, on évite, une hésitation, un tremblement pour ne rien dévoiler, et un bandeau sur la lumière,

l’air est frais, la main au bout du bras, tendu, on avance, un à l’autre, tout regardant, tout mêlant, la vie, la mort, les certitudes, au rocher, au vallon, dans la pente, dans cet escalier, les voiles sont levés, ouvrez les masques et contez vos errements, habitudes certaines, certitudes de loin venues,

et on applique et on attend, un pas, un pas encore, de l’un à l’autre, pour oublier et pour reprendre, la main pour toutes choses, corde nouée, éclat de rire, il faut franchement se retourner, pour faiblesse, pour ardeur, un océan de raisons mortes, sur le devant le sable, le sel, qui tournent au ciel,

oiseaux et une vie qui passe en tremblant, à chaque regard, pour chaque parole, cœur oublié et pied meurtri, une sensation, les idiots avancent et les plus beaux sont en avant, un pas encore et ils seront tous plus beaux que leurs mères, une insulte familière illustre le jour venu, on court à la visite,

on avance et on écarte, les branches, les cailloux, la route est longue et on bifurque, langue fourchue, œil en avant, on souffle, on racle, la terre, le sable, les feuilles esseulées, tout brille et tout enchanterait, les idiots passent la main tenue, le cœur serré, la bouche ouverte, ouverte, et salive,

respire, tiens-tu, vois-tu, meurs-tu, on échange, on croise, les yeux, les dents et la bouche ouverte, cœur fermé, on insulte facilement, sans joie, sans plaisir, cœurs oubliés, mains ouvertes, pieds tordus, la vérité est en avance, tu tiens ta perche, tu tends ton bras, tu tournes, et passes au chemin

sans courage, perdu qui tremble, tu tends le bras, tu tiens la perche, l’air est froid,  comme si tu avais mal dormi, comme si tu n’écoutais pas, comme si toute ces histoires, de bruit, de fureur, réglaient le silence, tu oublies, tu cherches encore et puis encore, tu penses, l’air est frais, le soleil,

haut, l’orient invisible, tu es d’un occident lointain, tu tiens, tu vois, tu sais, à l’orient invisible, un bras tendu et un chemin, tu tournes, tu évites, une hésitation, un tremblement pour ne rien dévoiler, pour trembler à chaque regard, pour chaque parole, cœur oublié, pied meurtri, illustrent le jour.       
                        
14 Août 2014.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire