mercredi 24 février 2016

Ô, pauvres morts. III. De l’air à mordre et de l’eau. 2/5


Ô, pauvres morts.


III


De l’air à mordre et de l’eau.


2/5



Je cherche et j’accomplis et je donne de l’air à mordre et de l’eau à saisir, d’un doigt, de deux, tout pour entreprendre, sans raison, tout au poids, le présent, le futur et tout est encore d’éblouissements, d’une évidence : l’or est pur, sur ta couche et par raison tu te fais violence, et tu t’imposes.



Offert à tous les vents, en sacrifice, tranché à chaque croisement, ta mort est en voyage et tes cris sont perdus, éclate et tonne, chaque cri résonne, air, clame, et réclame, les ombres bleues volées, la croix du chemin, les eaux calmes déposées, un poids de chair est servi, posé, tout est calme. 


24 Juillet 2015.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire