vendredi 26 février 2016

Ô, pauvres morts. III. De l’air à mordre et de l’eau. 4/5



 Ô, pauvres morts.

III

De l’air à mordre et de l’eau.


4/


Au centre, cœur fidèle et perdu, dans le matin de fièvres, la chaleur au ciel et les pieds dans la pente, tu revois et tu tournes, et tu demandes encore : déposez au carrefour un poids de chair, ici sans attendre, demandez au voleur le sens de son malheur, nous y étions pour chanter. 


Là, nous demeurons, pour voler, pour rire et partager, quand viendra l’heure et commencera l’éternité, nous serons à pas lents, pour lancer la charge, nous irons au bucher dérober les dépouilles, consoler les morts : les armes, la splendeur, la gloire, seul, ici, tout tient dans ta main droite.


24 Juillet 2015.

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