dimanche 28 février 2016

Saché-je cuire et recuire. I/III



I

Oh, à cuire et recuire, coudre et planter, au tourbillon invité, l’histoire de la bourrasque, du tourment et des illusions, tout au sinistre, tout au couchant, tout en lèpre sur les murs, les rues sont sales, les yeux fermés et en majuscule, on ose le majuscule, l’ennui.

Tout en y venant, des herbes, des cailloux, rubans qui volent et portes usées, fers sur le bois et renforts pour le mur, un monde passe, un monde tourne et tout mourait d’ennui à chaque lettre, je tiens, je viens, j’y suis, j’engrange et tout commence, les rues sont sales, la division est aux fenêtres. Tu parles, tu donnes, tu ploies et tout à tes épaules se pose et tout on berce, « saché-je » où et où tout se pose, où tout est calé.
 
D’une manière certaine, incertaine, je viens, je reprends et je compte, oh temps perdu, oh temps ancien et anciennes routes et traces, tout est à effacer, tout est à nettoyer, que je tourne, que je sache, que j’estime et que tout ploie, le monde dort, les rues sont sales, tout avance, tout est tordu et il faut encore perdre et rayer au loin, la surface, au près, si les cœurs affleurent.

26 Juillet 2015.

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