IV
Il te reste à coudre les
âmes, tout est perdu, tout devrait naître, les maisons et les gens, les arbres
et les lois, mais avant que tout finisse, il ne reste plus de connaissance, un
grand incendie de mépris, regard dur.
Que s’effacent ces
existences, soleil à noyer et que tout disparaisse.
Il reste un vague souvenir, heures
en tombes, la vie, la mort, tout court dans ce jardin d’abandon et de mépris,
que tout brûle et que tout tombe, je frémis et tout palpite sur ce jour tordu,
on va chantant, ô mon amour, tout se déploie.
12
Août 2015.
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