I
Sans y penser, entendre dire,
et tout comprendre, le mal relevé, le bien déposé, et tout, un lien pour unir
et combler.
Des notes trop perchées, des
caves, des greniers, le plus grand des commentaires, un mot plus un, plus un,
plus un, une armée, une figure pour la saison et pour l’année, tout à tenir,
tout à vouloir.
Une lame au mur, une arme
pour les embuscades, et tout en cachette, et tout en reconnaissance, des
sanglots, des histoires tout en long, tout en train, un tas, une impossible
chose.
II
Le rêve et la quête, des
accidents nombreux et graves, tout est profond et pesant, les mains, les pieds,
les bras, pour enlacer.
La bouche est grande et bien
ouverte, une saison de poison, vide, de roc penché, tout tombe et tout
chancelle.
La main, le pied, les bagues
aux doigts, tout est jeté, tout est permis, je te prends, je te laisse et tout
encore, bien uni au ciel et aux étoiles, je scintille et tu brilles et tu te
rends.
III
Encore, au pied du plus
souverain, une pantoufle, et de verre et de cuir, matière personnelle et front
couvert de sel, je t’appelle et j’implore, un grand et beau chant.
Et tout ensemble du jour aux
carreaux et des mains grandes, pleines, je me suis égaré, j’ai couru et tu
sautes.
D’une pierre à l’autre, et
tout te cherche, et tout est à ta trace, bien déposé, mal relevé, des clous
tenus et joints.
IV
Planche posée, un effort
sans suite, je tourne et je me noie, et je songe encore, tout est dans l’avenir,
j’ignore, je n’imagine pas une image et plus, une autre.
Tout doit tenir et tout
vient du futur, du néant, des suites et de la logique.
Tenue ferme et bien serrée,
je t’appelle, rends-moi, rends-moi, du temps et des histoires et la vérité sûre
et la beauté sans taches, je suis, je viens, je songe et je commence.
V
Les animaux sortent au pré,
en pays les enfants courent, derrière, tu es venu, et tu regardes la vie qui
roule.
Le sol penche, un grand et
beau chant, des enfants naissent sur la table, planche essuyée, et d’un revers
de manche.
La lèvre est venue, je
marche, je marche et tu m’apaises, je suis venu et je vois, tout est encore à
venir, j’avance.
VI
Je vois la vie essuyée, le
col bien en place, et pour naitre et pour donner des paroles, tous ignorent.
Du froid, du temps, des
écoliers courent les escaliers, en rampe et en montée.
Un cœur se distance, quand
reverrai-je, hélas, on le dit, la rampe, la montée, le cœur essoufflé, la
course, la cave au grenier, des racines aux branches, on berce, on berce.
VII
Et tout est étonné et tout
revient, je suis en place, et à la trace et au panier, je figure et tu imagines,
pierre posée, cœur oublié, tu cours, tu vas et je respire.
A la rue, sauvage, course le
mal relevé, le bien déposé, je te cherche et tu me trouves et sans lien et sans
tenir, tout en cachette.
Mains ouvertes, étoile, tu
scintilles, souverain couvert de sel, tout, ensemble, l’avenir et l’histoire,
tu es venu du plus loin, du plus beau et tu t’apaises, cœur essoufflé, tu
t’apaises, cœur oublié, je te cherche et tu me trouves.
22
Août 2015.
Une belle résonance: ici 300+4
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