3
Tourne
sur le rivage, les doigts dans le sable, le cœur au bout du monde, les chansons,
suites sans images, tu tournes, tu arraches, obsédé et penché, posé.
Du
doigt tu fermes et commence, un flot au rivage, tourne tout, chavire, la main,
le cœur, les ombres, pour la loi des histoires et des songes, tout remue, et
reviens, silence, le corps posé.
Tu
tournes et sur toi-même, dans le temps quelle fureur et quel abandon, en
chaîne, tu foules et commence, ô, vous qui étiez, jamais, toujours, encore et
quand même.
11 Juillet 2016.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire