II
Dans la montée, il faut
changer encore une fois, paysan perdu, perdu et retrouvé, du rien au rien du
temps, sans cesse, toute éternité éternellement te compose, tu vas, tu viens et
tu présentes les cailloux, les herbes sèches, les fleurs fanées, tout ce qui a
cessé et tous nos pauvres morts de l’été, du temps chaud, pierres en équilibre,
tout déposé et tout brandi,
je pose au sol mes armes,
mes drapeaux et je plante là-haut ma flamme, soldat, soldat, tu épouvantes, et
où es-tu, je te cherche, tu ne réponds et tout au tout pénètre.
04
Août 2015.
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