III
Tend la main et regarde, les
ombres ont fondu, le ciel est bleu d’azur, tu divagues et cherches sans cesse
des abris pour les tiens, les enfants à venir et pose la question, interroge
qui sera le premier, qui sera le dernier, et mort et vif, les enfants à venir
et les interrogations, sans point,
où est le ciel tremblant, où
sont nos heureux jours, tu renais, et joyeux tu relances le train et le destin,
on marche, on avance et tout au loin les yeux perdus, je suis seul à un
carrefour, les jambes désolées, le cœur en amertume, suis-je seul à poser les
interrogations sans point.
04 Août 2015.
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