II
Le temps est à compter, pour
nous tout est mesuré, une question posée sans point, un avenir heureux encore,
je te crois, je te veux, tu poses toujours trop fort ton bras sur moi, toute
force est posée au revers et c’est à la ceinture que tout se dénouerait, une
illusion une aventure, tu cries, j’écoute et je ne m’effraie plus, ni de rien,
ni de toi, la déraison est envahissante, tu parles, tu brandis et le poing et
le temps,
et tout tu abandonnes et en tout
tu avances une forêt de noms, un étang de cailloux et de cendres posé, temps
suspendu, de bonheur tu environnes et ne rate jamais ta cible, ni mon cœur, œil
jaloux, voix qui tremble, tu écartes et je respire mieux et je suis sur ton
fond.
04 Août 2015.
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