II
Les morts sont morts,
pauvres et bien petits, et pierre sur pierre, et sort pour sort, l’avenir est
en marche, dans la rue, ruelle sans défaut, dans la rue, petit peuple
inconstant, sans joies et sans vertus, tu te reposes, tu te refends, mur posé
là, pierre sur pierre et dans la rue en caravane, les chiens y passent, sans
collier, sans armures, au-devant, en avant, une impression, une inconstance, un
petit monde sans vertus.
Tout est à effacer, tout est
encore à comprendre, de la vie, des bruits, des pierres posées une sur l’autre,
et tout en vibration, et tout en attente, tout au contact, un petit monde et de
petites familles, tout au-devant dans l’ombre dure, des effets lancés, des
histoires de joie et d’espérance.
03 Août 2015.
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