III
Les genoux écorchés, les
lèvres séchées au soleil qui brûle les feuilles, au ciel tremblant, le cœur
intact, tu banniras les uns et tu trouveras d’autres pour déployer tes voiles
et dire tes chansons.
Un cœur nouveau, environné
de chaleur, l’espace est plus grand si le temps est plus court, tu comptes sur
tes doigts, tu cherches, quand reverrais-je, hélas, ce que tu as vu partir
sans retour, au ciel levé, est inscrit sur les voiles, bateaux, raisons,
tout armé d’espérance, tu penses maintenant :
il faut traverser la
mer.
02 Août 2015.
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