V
Tu comprends, tu voles et
tout descend, cœur dérobé, herbes sauvages, tout est à laisser, au chemin, tout
entier sous l’aubépine, tout déposé sous les ronces, cœur d’églantine et enfant
trouvé, tu songes aussi, herbes perdues, la sauge et l’origan, cœur de silence,
bras aux épaules, tu es perdu.
Sous les branches, sous les
feuilles, tu et nous, vous comptez les pas, et quel, plus que l’autre, la
raison seule, et les sauvages, une histoire pour tout attendre, jeunesse
éloignée, cœur sans saison, tout est abandonné et tout derrière et tu tires le
jeune temps, parti, plus loin et pour longtemps.
Il vole un cœur, une herbe, une rose. Sur le chemin, une églantine le cœur brisé, enfant sauvage sous les ronces des songes perdus. Un grand silence au bras du vent.
RépondreSupprimerSouffle des feuilles, les branches exultent, comptent les ans, le cœur de l’âge, l’histoire du temps.