On aime le mystère et le voile léger. Retour de soi, linge de
joie, quoi ?
En finir avec la
chance, écrire l'histoire, écrire les silences, cacher ce message
dans un mouchoir, fixer ce qui reste, et dire, c'est fini, j'abandonne. Parfois on croit qu'il n'y a rien, et c'est vrai, ça s'effiloche et l'on souffre, et la vie.... et plus rien.
dans un mouchoir, fixer ce qui reste, et dire, c'est fini, j'abandonne. Parfois on croit qu'il n'y a rien, et c'est vrai, ça s'effiloche et l'on souffre, et la vie.... et plus rien.
Assis près du grand
chêne, on ouvre un tronc, aspire l’air, ses feuilles sont des oreilles
pointues, elles tuent. On n'avance pas, il y a quelqu'un qui cherche, il pourrait
noyer sa trace, laisser le rêve, là, où guette, un inconnu, sous un petit pont
de bois.
Donner à l'inconnu, il boira les paroles, il les rendra, elles
seront comme neuves, un peu glissantes, vivantes et glaçantes, comme un œil. On
cherche, on trouve, l'adresse, des bouts de craies, on hésite à choisir, ah, la
bleue, pour la feuille et la chèvre.
On vient se faire bercer ici... On est perdu, c'est vrai ? Même
pas..., même pas vrai. La pluie est un délice, c'est agréable, le visage à
cette averse, tout glisse, dans le cou comme une pelure chatoyante. Çà sent
l'orange et la violence.
Une violence délicieuse, amoureuse, contenue. Une femme calme
attend un retour, on sera un soir et dans un œil, on lira comme un orage
d’automne…
13 Octobre 2006.
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