I
Épuise,
éprouvé, quel effort, un fardeau, tu te bouscules et tu avances. Chargé de
fleurs et, tu avances et tu croises, sous les ombrages, bois épais et cercle
aimable, tout de galanterie, et tout de fraicheur, bois épais, ombre redoublée,
tu cherches et tu agites, encore un instant.
Et
pour toujours, un moment, dernière image et courroie, tu scelles une éternité, oh,
oh, oh, toi, non, non, non, tu iras toujours par les monts et les bois,
éternité consentie, tu traces et relèves de l’aventure, il te faut dire encore
un peu plus de liberté et aussi, aussi, du courage, tu avances et tournes bien.
Tu
te retrouves, toujours à la surface des choses, des genres et des mots, sur le
flot des eaux assemblées, temps permis, temps prévu, tu affrontes seul le calme
de l’infinie clarté, tu montes et tout te revient, les armes et les lois, les
bannières et le souffle sans fin, sans fin, tu cherches et tu te vois, fleuve
perdu.
19 Juillet 2016.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire