Le
long, le long du quai et des oiseaux et du vent et de la toile, tout ce tout au-devant,
sans la gloire, sans le panache, et pour, aussi et encore, dire inutilement l’inverse,
j’entre dans l’eau, entrez et voyez, il faut aussi assembler, les eaux, les
courroies, tout est architecture, et aux cœurs effrayés,
à
la vie prolongée, j’entends, je vois, j’entends et ce monde nous effarouche, un
cœur immortel, sa présence cruelle et en sourire, tout est semblable, tout est
inadapté, inconséquent, la joue tendue, j’enclenche et je sers aux autres un
visage, joue tendue et droite et gauche, et main droite ignorant
la
main gauche, en souvenir, en souvenir, du partage et des bienfaits, tout parle
ici, et tout ce tout, et tout ce tout et encore un peu plus, étrange et
étrangement, je cherche et je vois, allons, allons, tournez la tête, cheveux
perdus, et bouche amère, une vendange, un ciel meurtri, et tout ce tout tourne,
et
tout ce tout est enclenché, une mécanique sur du sable, des grains d’ivoire et
de poussière, mécaniquement tout ce tout est au partage, signe signé, tout ce
tout, en avant, on court encore, entre les nuages, la saison perdue, le ciel
abimé, tu joins ainsi le calme et la froidure, une ferveur secrète,
chantez
et chantez, défendez-vous pères inutiles, tordez le pied, criez au vent, et
tout ce tout en nous, à réjouir, et réjouir, donner pour la reprise et pour finir
l’heure, le ciel tordu, la bouche amère, tu es venu, tu es parti et tout ce
tout, il reste à dire, chercheur, cherchant, en parole tu recommences,
tu
cherches, tu agis et tu découpes, la vie en pièces, et, tout ce tout est à
rendre encore, un vent d’espérance au souffle perdu, un jalon tu jalonnes, pour
voir loin, pour tout ce tout entendre, finissons là, entrons encore, il est
demain, il est plus tard, il est déjà et encore, l’heure, du temps l’heure
sombre
à
avaler, des cœurs brûlés à rendre, des pères inutiles et tout ce tout encore à pleurer
sur la rive, sur les quais, fenêtre ouverte et libre enfin, enfin, libre et
tout ce tout est ouvert sur la brise et le silence, souffle perdu et grains de
sable, mécanique au sol et grains, tout est en coin, sur le devant, ils se
battront,
tout
ira à l’ombre du champ ravagé, les cœurs déchirés d’encre amère, sur le papier,
dans l’escalier, tout est colère, un jour, un jour encore pour tenir, tenir, et
comprendre, on a compris, les heures sombres, aux matins étrangement la lumière
tourne, le ciel est couché, et tout ce tout est aux cœurs,
et
sinistre encore, et tout ce tout affirme, et tout ce tout retient, on donnera
du temps et des cailloux, des regrets, ces pères sont inutiles, ils tournent,
ils nous abandonnent, le cœur épuisé, la bouche amère, tout ce tout tient et
coule, les eaux assemblées, les mâts noués, au naufrage, le cuir des courroies,
on
cherche et on étale au soleil les raisons, les causes, la vie, les preuves,
j’entends, je vois, j’entends et de ce monde qui nous effarouche, défendez-nous
pères inutiles, tordez le pied, criez au vent, tout ce tout en nous, un cœur
immortel, une présence cruelle et un sourire, tout est semblable, tout ce tout
parle ici.
19 Juillet 2016.
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