II
Surface
pleine, un chant, un chant, encore des évidences et des images, miroir sans
tain, surface blanche, peuple écrasé et devant la place, un cœur éloigné, le regard
tourné tu viens, tu ploies et tout en tout tu lances, cœur emporté, tout enfin
tout, encore au-devant et sur tout au lointain, et sans tout.
Une
éraflure, le cœur meurtri et visage calme, la bouche fermée, oh, oh, oh, toi,
non, non, non, sans fermeture et en surface devant les arbres, et pour
toujours, dans un abri de roches et de mousses, le cœur pour oublier les joies
et les plaisirs, l’abandon, la chaleur est immense, tu tournes encore sur
toi-même.
Batelier
malheureux, marcheur embarrassé, étranger au regard fixe, dans la plus grande évidence
et dans le plus, sans remontrance divise-toi et boucle les yeux, sur le dos,
sur les murs, sur le dernier visage, encore un instant, un regard fixe et
fixement je pénètre l’éternité, sur le devant sur la montée, au lointain.
19 Juillet 2016.
RépondreSupprimerun chant s’élève
une évidence dans le miroir
écrasement et souffrances
cœurs déchirés
tout au lointain
une écorchure
un cœur blessé
et au visage un pluie d’été
des pauvres hères sur le rocher
un cœur pour oublier
étrangers aux yeux absents
une évidence sans grands discours
et sur les murs des mots écrits
éternité de jours obscurs
dans le lointain