III
Je
te porte, je te parle et je te trouve, tu es ici et d’ici tu tournes et
recommences, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu devines et je te pense lointain
venu, calme, déplacé de la tourmente vers le refrain, la vie avancée, perdue,
errante et sur le chemin même, dans les souffrances et les lois, tu portes.
Encore
les mots et toutes leurs évidences, le soleil tenu, le cœur déplacé sur le
devant, tu poses et signes, signal signé, cœur démonté, oiseau sauvage, tu
signes les dernières volontés, la vie avancée, le calme retrouvé, les yeux
ouverts et tout ici, d’ici, presque prêts pour ici sacrifier le repos et le calme.
Les
yeux ouverts et plus encore, oh, oh, oh, toi, non, non, non, tu chantes et tu
trouves toujours ici, d’ici une clef, serrure à point fermée et porte ouverte,
pour toujours, épuisé, éprouvé, garanti de liberté, un effort, un fardeau, tu te
bouscules et tu avances chargé de fleurs et en compagnie tu avances et croises.
19 Juillet 2016.
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