Comme
un jour de colère, comme pour préparer une vengeance, il tire un fil,
un fil et ne connait plus rien, ni ciel bleu, ni mésanges, oiseaux
envolés et tous revenus, un jour pour croire et pour entendre, ils sont
aperçus, ils sont grands et en toute colère et tout mensonge : le ciel
bleu, l’herbe verte.
Il
faut entendre le bruit du panier au sol, la peau chauffe, au ciel
levée, il est grand et hardi, comme une rumeur, comme une herbe verte,
le sol est noir sous le feu, il a dépassé la mesure, il a éreinté le
ciel pur, il est tourné et de force vive, encore.
Au
ciel, emmêlés, aux ardeurs, étonnés, il se tourne et tout échappe, la
vie est incompréhensible, il se plaint, il se noie, il agite les bras en
l’air, ils ont dit : le monde est à ceux qui se lèvent, et tôt et fort
et au ciel bleu. Il se commence, il chemine les mains jointes,
défigurées sur le papier, il se frotte et recommence, ils sont enfin
revenus, ils tournent toujours.
Comme
un jour d’apaisement, le panier au sol, la peau chauffée au ciel,
oiseaux reposés, moment dégrafé, un jour pour croire et pour entendre.
18 Avril 2013.
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