Apprendre et regarder, faire le chemin, la longue étape, rougir sous le feu et blêmir sous l’insulte, le combat avance et soulève les ramures. Sous les arbres ils sont cachés et déplacent sans bruit des étincelles. Un poing sur les cailloux enfonce sur le fil une bordée de jaloux. Les yeux saisissent la distance, le cœur pleure sans façon, sans gloire, sans repos les marcheurs prennent en mains leur fardeau, ils traînent des rêves de bravoure.
Le sort est lancé sur la piste, la trace des erreurs est visible au contour, une espérance s’envole avec un remord tendu d’herbes sauvages, de soleil, de rameaux sombres et d’escapades. Ils se heurtent et recommencent et tirent fort sous les cailloux, les pierre volent, les larmes pleurent, les fantassins jouent la lutte du chardon et de l’âne, du sentier et du pied fracassé. La vertu est fanée, l’émoi et les ritournelles fabriquent des condamnés au loin.
A distance les cloches résonnent. Le mensonge moque la certitude, le retour nouent les éventrés, à la fin les entravés sont sur le dos. L’orage tombe sur terre et rien ne finit, cette lave coule, coule et boit du tonnerre, l’archet bondit, bondit sur la peau nue. L’averse à peine est consommée, la verdure épanouie est fauchée dans un tremblement, tombé d’une falaise, un serpent court et meurt debout, courent les chiens sur le sable.
Les amants nus sur le tapis, il tombe, tombe cet orage, l’eau en goutte et goutte froide, goutte de fer et l’hiver rêvé et la nuit noire, la peur est sur l’établi. Les enfants imposent de jeter trois cailloux en haut et chanter fort pour la bataille, tombe plus loin le carnage, se repose l’oubli. La peur est là, rien ne change, ils osent la guerre jolie, les émotions en promenade, des images, l’acte, la tragédie, le ciel est noir, la pluie est tombée.
Rougir sous le feu, blêmir sous l’insulte, ils ne tendent plus la joue, l’épreuve est un fardeau, ils dansent dans les regards noyés, l’émoi sort sur l’eau et commence sans se croiser une bagarre de chiens, de ladres, de tendres et de papillons, la vérité tend encore sous les nuages, ils sifflent sur le toit perché et jaloux. Qui commande ici, qui commence une fois encore le chagrin et reforge pour la bataille, les insultes, les coups et les refus.
Ils disent non et non encore et rien n’est supporté, les hommes tombent, les pierres roulent, les chansons dansent toujours, ils se rapprochent en cordon serré, le hasard en promenade tombe sur les bras chargés de grain, de paille et de coups, le meurtre est aisé. Le silence, la mer, le calme, le repos, les doigts dans le sable, les peuples sont aux drapeaux. La plage abandonne, le temps y passe, les doigts grattent, grattent le sable, le plaisir.
Les rubans collent aux épaules, la vérité est dans l’oubli, ils aiment le carnage, les morts trop jeunes et par milliers, l’espoir mort, la guerre bien jolie. Les cailloux volent, le malheur traîne.
17 Juillet 2006.
Le sort est lancé sur la piste, la trace des erreurs est visible au contour, une espérance s’envole avec un remord tendu d’herbes sauvages, de soleil, de rameaux sombres et d’escapades. Ils se heurtent et recommencent et tirent fort sous les cailloux, les pierre volent, les larmes pleurent, les fantassins jouent la lutte du chardon et de l’âne, du sentier et du pied fracassé. La vertu est fanée, l’émoi et les ritournelles fabriquent des condamnés au loin.
A distance les cloches résonnent. Le mensonge moque la certitude, le retour nouent les éventrés, à la fin les entravés sont sur le dos. L’orage tombe sur terre et rien ne finit, cette lave coule, coule et boit du tonnerre, l’archet bondit, bondit sur la peau nue. L’averse à peine est consommée, la verdure épanouie est fauchée dans un tremblement, tombé d’une falaise, un serpent court et meurt debout, courent les chiens sur le sable.
Les amants nus sur le tapis, il tombe, tombe cet orage, l’eau en goutte et goutte froide, goutte de fer et l’hiver rêvé et la nuit noire, la peur est sur l’établi. Les enfants imposent de jeter trois cailloux en haut et chanter fort pour la bataille, tombe plus loin le carnage, se repose l’oubli. La peur est là, rien ne change, ils osent la guerre jolie, les émotions en promenade, des images, l’acte, la tragédie, le ciel est noir, la pluie est tombée.
Rougir sous le feu, blêmir sous l’insulte, ils ne tendent plus la joue, l’épreuve est un fardeau, ils dansent dans les regards noyés, l’émoi sort sur l’eau et commence sans se croiser une bagarre de chiens, de ladres, de tendres et de papillons, la vérité tend encore sous les nuages, ils sifflent sur le toit perché et jaloux. Qui commande ici, qui commence une fois encore le chagrin et reforge pour la bataille, les insultes, les coups et les refus.
Ils disent non et non encore et rien n’est supporté, les hommes tombent, les pierres roulent, les chansons dansent toujours, ils se rapprochent en cordon serré, le hasard en promenade tombe sur les bras chargés de grain, de paille et de coups, le meurtre est aisé. Le silence, la mer, le calme, le repos, les doigts dans le sable, les peuples sont aux drapeaux. La plage abandonne, le temps y passe, les doigts grattent, grattent le sable, le plaisir.
Les rubans collent aux épaules, la vérité est dans l’oubli, ils aiment le carnage, les morts trop jeunes et par milliers, l’espoir mort, la guerre bien jolie. Les cailloux volent, le malheur traîne.
17 Juillet 2006.
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