Les yeux perdus, le cœur bat loin dans le cou, sous la croix et les mains, parfois un souffle caresse les genoux, la différence est sensible. Les chansons disent la fin, le mal est descendu. Les enfants émus dansent sur les toits.
Ces enfants disent, le grenier est plein, les échelles sonnent en cloches. La tuile est lancée, de haut, de rien, de suite, et ils disent et refont et tremblent et ignorent, un tour de loin, un partage, un jour en avance et rien sinon la volonté et défendent leur nom. La fuite, l’épouvante et le flou, les adieux, la vie et le sourire innocent de beaux effarouchés, sifflent sur le toit et lancent au vide leur présence, la foi est inversée et la pensée est lente. Il faut descendre, il faut défendre une espérance nouvelle, la mémoire est un seuil, une marche à franchir en cadence. Les enfants sont armés et dressent le fanion.
En attente de langueurs et de moiteurs sombres, le calme démâte les barques, la chair est affaiblie et les avances dures, le combat est entier. La liberté est froide et rigoureusement se tend d’une branche à l’autre. Le jardin est plein de contrastes, les échos sont trompeurs et clos l’espace, la mélancolie règne et fend la foule des froissés, des perdus, des pleins de rage et de vengeance. Il faut un nom à tout et à la vanité, aux gloires posées, aux défis levés. La vérité est molle, la tromperie a du charme, un rang de plus, un rang de plus et les voiles seront entassées. Le mensonge, la chaleur et la fausse liberté trouvent des esclaves sans bâtons, sans calices, sans toit. Ces enfants émus disent et contemplent le grain, de la vie et de la mort, qui passe, une entière liberté et une escalade de victoires en victoires, une saison d’enfer, un goût de vanité, une lancée de pain sur l’eau et attendent, tout reviendra sûrement et frémira. De larmes en conquêtes et de tout en rien et en oubli, la sueur glisse sous le cou et désarme la gloire, les croix sont abattues et dorment près du lit. Encore l’air du jour enflamme.
16 Juillet 2006.
Ces enfants disent, le grenier est plein, les échelles sonnent en cloches. La tuile est lancée, de haut, de rien, de suite, et ils disent et refont et tremblent et ignorent, un tour de loin, un partage, un jour en avance et rien sinon la volonté et défendent leur nom. La fuite, l’épouvante et le flou, les adieux, la vie et le sourire innocent de beaux effarouchés, sifflent sur le toit et lancent au vide leur présence, la foi est inversée et la pensée est lente. Il faut descendre, il faut défendre une espérance nouvelle, la mémoire est un seuil, une marche à franchir en cadence. Les enfants sont armés et dressent le fanion.
En attente de langueurs et de moiteurs sombres, le calme démâte les barques, la chair est affaiblie et les avances dures, le combat est entier. La liberté est froide et rigoureusement se tend d’une branche à l’autre. Le jardin est plein de contrastes, les échos sont trompeurs et clos l’espace, la mélancolie règne et fend la foule des froissés, des perdus, des pleins de rage et de vengeance. Il faut un nom à tout et à la vanité, aux gloires posées, aux défis levés. La vérité est molle, la tromperie a du charme, un rang de plus, un rang de plus et les voiles seront entassées. Le mensonge, la chaleur et la fausse liberté trouvent des esclaves sans bâtons, sans calices, sans toit. Ces enfants émus disent et contemplent le grain, de la vie et de la mort, qui passe, une entière liberté et une escalade de victoires en victoires, une saison d’enfer, un goût de vanité, une lancée de pain sur l’eau et attendent, tout reviendra sûrement et frémira. De larmes en conquêtes et de tout en rien et en oubli, la sueur glisse sous le cou et désarme la gloire, les croix sont abattues et dorment près du lit. Encore l’air du jour enflamme.
16 Juillet 2006.
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